Retranscription des premières minutes du podcast :
- Vous écoutez Sud Radio, vous avez bien raison, il est 8h, c'est Radio, parlons vrai.
- Le journal avec vous, Laurie Leclerc, rebonjour Laurie.
- Rebonjour Patrick, bonjour à tous.
- Pourquoi pas une taxe sur la malbouffe, un double bénéfice, lutter contre l'obésité, engendrer aussi des revenus supplémentaires pour le gouvernement et peut-être pourquoi pas pour venir en aide aux agriculteurs.
- Les autres titres de votre journal et de l'actualité ? Justement les agriculteurs qui sont en colère, ils se mobiliseront mi-novembre contre de trop faibles revenus ou encore contre le Mercosur.
- Les enfants défavorisés d'Aubagne privés de cadeaux de Noël, le secours populaire appelle à la solidarité après le vol d'une quarantaine de cartons de jouets et puis le film événement sur la vie de Charles Aznavour sort aujourd'hui.
- Les Français sont toujours aussi fans du chanteur, 6 ans après sa disparition.
- Les campagnes de prévention ne suffisent pas pour aller plus loin, donc pourquoi ne pas taxer des produits nocifs pour la santé ? Les députés proposent.
- Dans des amendements pour le budget 2025 de taxer les cigarettes électroniques à hauteur de près de 40% ou encore de taxer l'alcool et ses publicités, une idée qui fait aussi son chemin dans l'alimentaire.
- Christine Bouillaud, une taxe sur le sucre et la publicité pour les produits sucrés.
- Avec un adulte sur 2 ans surpoids, 1 sur 5 en situation d'obésité, deux fois plus qu'il y a 30 ans, la santé des Français se dégrade.
- Nous mangeons beaucoup trop de sucre, deux fois les recommandations par jour et par adulte.
- Le Nutri-Score, comme les messages de prévention, ne suffisent plus, d'où l'idée de taxer la publicité sur le sucre.
- Un amendement a été déposé par un député Renaissance de l'Aveyron, Jean-François Rousset.
- Parce que ces publicités sont souvent diffusées sur des réseaux sociaux, des télévisions, et ce sont les jeunes publics qui les regardent et qui sont sensibles à ces messages.
- Pourquoi pas trouver tous les moyens pour aller limiter ce fléau ? 125 milliards d'euros, c'est le coût chaque année pour soigner les pathologies liées à cette surconsommation de sucre.
- Alors pourquoi pas taxer aussi les autres ? Autre produit addictif, comme le tabac et l'alcool, c'est l'autre idée proposée au gouvernement par les professionnels de santé.
- L'addictologie au service de nos comptes publics, explique le psychiatre Amine Benhaminia.
- C'est déjà le cas en Écosse, c'est fait ailleurs sur d'autres produits.
- La France traîne, traîne, traîne.
- Là on est quand même au pied du mur avec 60 milliards d'euros à aller chercher.
- En taxant ces produits, on fait aussi oeuvre de santé publique.
- Chaque année, les coûts des dégâts liés au tabac et à l'alcool pèsent plus de 250 milliards.
- Et si cette taxe sur l'alimentaire est appliquée à la proposition, c'est d'utiliser ces revenus supplémentaires pour fournir une aide alimentaire pour acheter des fruits et légumes, avec forcément un impact sur les agriculteurs.
- Les agriculteurs qui menacent d'une nouvelle mobilisation d'ampleur dès la mi-novembre.
- Pour de meilleurs revenus,...
Transcription générée par IA