Retranscription des premières minutes du podcast :
- Il est 8h01. Parlons vrai.
- Les informations avec Laurie Leclerc. Laurie, bonjour. Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Des mairies de villages qui vont rester porte-close. Certaines seront même recouvertes de bâches en plastique.
- Les élus dénoncent les économies imposées par l'État. Les autres titres de l'actualité, Laurie.
- Le procès s'ouvre aujourd'hui pour l'assassinat de Samuel Paty. 8 accusés sont jugés pour complicité avec le terroriste.
- Nicolas, tué d'une balle dans la tête près de Valence le soir d'Halloween.
- Les professionnels de la nuit dénoncent la réglementation qui empêche les videurs d'intervenir.
- Et puis, dernières heures avant l'élection présidentielle américaine, quelques milliers de voix seulement pourraient départager Donald Trump et Kamala Harris.
- Le bras de fer continue entre le gouvernement et les élus locaux autour du budget 2025.
- Certaines mairies resteront porte-close.
- La partie recette devrait faire son retour dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale cette semaine avant un vote ou bien un 49-3.
- L'État, qui demande un effort aux collectivités de 5 milliards d'euros, les accuse de creuser la dette.
- Ce qui a du mal à passer chez les petits maires qui entrent en rébellion au sud de Toulouse.
- Par exemple, les élus de 26 communes, qui représentent quand même 120 000 habitants, vont fermer leurs portes cette semaine.
- Christine Bouillaud en signe de protestation.
- Rendez-vous à la mairie de Muray avec un maire très en colère contre l'État.
- On nous dit que vous êtes dépensier.
- Ça, c'est quand même fort de café.
- Et je pense que là, c'est plus acceptable.
- Déjà fatigué par l'empilement des contraintes, André Mandement, le maire de Muray, n'a lui aussi pas digéré, comme ses collègues, d'être accusé de mauvaise gestion.
- Sur la dette totale, le poids des collectivités, c'est 8 %.
- Sur la commune de Muray, la dette, c'est zéro.
- Il n'y a pas de dette à Muray.
- Et moi, j'ai dit aux ministres, donc, qu'ils nous disent clairement ce qu'on arrête.
- Faut-il arrêter les cantines scolaires ? Faut-il arrêter les crèches ? Faut-il arrêter... ? Ramasser les poubelles ? Faut-il arrêter de payer la police municipale ? Un ras-le-bol généralisé qui ne s'arrête pas qu'aux paroles.
- Jeudi, le maire et 25 autres de ses collègues du canton de Muray vont fermer et bâcher leur mairie pour dire stop à ce mépris de l'État.
- On a dit, ben, on ferme les portes de nos mairies le 7.
- Et on appellera tous les copains à le faire le 7 ou après.
- Parce qu'il y aura une bande de rôle devant chaque mairie, chez nous.
- On n'a pas mis la date. On sera prêts à recommencer. Et peut-être plus fort.
- Un mouvement qui pourrait donc durer.
- Voir s'étendre. D'autres élus locaux ont fait savoir qu'ils réfléchissaient à entrer dans le mouvement.
- Et à propos du budget, le Premier ministre Michel Barnier veut élaborer un plan d'action à 3 ans après ce budget 2025 qu'il réunit aujourd'hui à son gouvernement à Matignon.
- Oui. Que va faire le gouvernement après la discussion budgétaire ? C'est l'objet de...
Transcription générée par IA