Retranscription des premières minutes du podcast :
- 8h01. C'est radio ! Parlons vrai.
- Laurie Leclerc. Bonjour, Laurie. Rebonjour, Laurie, pour les informations. Acte 3 de la colère agricole.
- Après le vote de la motion... On vient de l'entendre, hein. Après le vote de la motion de censure, les agriculteurs veulent demander des comptes, maintenant, à tous les députés de tous bords. Nous allons y revenir. Les autres titres de l'actualité, Maxime.
- Et la France attend le nom de son nouveau Premier ministre. Emmanuel Macron poursuit aujourd'hui les échanges avec les oppositions.
- La Syrie est vers un renouveau après la chute de Bachar el-Assad. La communauté internationale appelle les groupes rebelles à éviter le chaos.
- Et puis, à Marseille, ils sont comme des zombies dans les rues. La présence de toxicomanes en centre-ville relance le débat autour de la création d'une salle de shoot.
- Oui, Maxime Trouleau va nous parler de la colère agricole. Un mur de parpaing devant la permanence de François Hollande.
- Une bâche devant celle de Boris Vallaud. Des agriculteurs s'en prennent aux députés ayant voté la motion de censure.
- Une motion qui a mis fin aux négociations pour une sortie de crise. Maxime Trouleau, les agriculteurs dénoncent des calculs politiques.
- Oui, car depuis de nombreux mois, les agriculteurs avaient négocié, négocié avec l'État pour améliorer leur quotidien.
- Sauf que la dissolution est passée par là. Et trois mois après, le gouvernement a été censuré. Et tout cela, conséquence, retarde grandement les mesures négociées.
- 400 millions d'euros prévus dans le projet de loi de finances 2025.
- Alors pour certains agriculteurs, soutenus par la FNSOA et les jeunes agriculteurs, les fautifs, eh bien ce sont les députés.
- Certains députés avec donc ces mots inscrits sur ces murs de fortune.
- « Par ambition, tu tues nos exploitations » ou alors « Ta censure nous envoie dans le mur ».
- Des ronds-points ont également été bâchés à Mont-de-Marsan, par exemple, ou celui de la rocade à Saint-Pierre-du-Mont.
- Inquiétude et colère pour Quentin Leguillou, secrétaire général des jeunes agriculteurs.
- On avait des lois qui devaient arriver. La loi d'orientation agricole, notamment, qui est discutée depuis septembre 2015, 2022, donc maintenant plus de deux ans, qui devait être le gouvernement, vous avez dit, potentiellement, à partir de la rentrée du début janvier. OK, maintenant que le gouvernement est tombé, qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Gros flou. Qu'est-ce qu'on fait pour demain pour les agriculteurs ? Là, à l'heure actuelle, tout est gelé, tout est arrêté.
- Et malheureusement, on repart pour six mois supplémentaires.
- Quentin Leguillou, secrétaire général des jeunes agriculteurs. Une colère dont il faut ajouter celle sur le Mercosur, alors qu'Ursula von der Leyen s'est personnellement chargée du dossier en revenant d'Amérique du Sud.
- Avec un accord dont la France tente toujours de s'y opposer.
- Et il y aura une manifestation à Bruxelles contre le Mercosur aujourd'hui.
- Emmanuel Macron, toujours en quête d'un Premier ministre, poursuit ce matin ses rendez-vous avec les oppositions.
- Cinq jours après la censure de Michel Barnier, le président de la République...
Transcription générée par IA