Retranscription des premières minutes du podcast :
- Excellent début de journée avec Sud Radio. Il est 8 heures.
- C'est vendredi. Le journal de 8 heures nous est présenté par Maxime Trouleau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour, tout le monde.
- L'Europe se met d'accord pour un grand plan de 800 milliards d'euros pour renforcer ses armées.
- Dans le même temps, Emmanuel Macron a annoncé hier soir une aide de plus de 30 milliards d'euros à l'Ukraine.
- Les autres titres de l'actualité, Maxime.
- Passe d'armes musclée entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, le président français qualifié par le chef du Kremlin de Napoléon.
- Il lui a répondu « Nous l'entendrons ». Gérald Darmanin a détaillé hier son plan pour accueillir non pas 100 mais 200 narcotrafiquants et terroristes islamistes.
- Il a donné le nom des deux prisons qui seront concernées.
- Et puis lancement réussi pour Ariane 6. La fusée européenne a même déjà terminé sa première mission.
- C'est avant tout un enjeu de souveraineté pour la France qui se joue à 800 kilomètres au-dessus de notre tête.
- Reportage.
- Mais tout d'abord, on l'a appris il y a quelques minutes, trafic interrompu.
- Gare du Nord à Paris en raison d'une bombe trouvée, une bombe de la Seconde Guerre mondiale.
- Oui, drôle de découverte pour ces ouvriers cette nuit qui sont tombés nez à nez avec une bombe vieille de 80 ans, non explosée, je précise.
- Incroyable.
- Conséquence évidemment sur le trafic assez catastrophique.
- Les lignes RER B et D sont coupées entre Gare du Nord et Stade de France.
- Les trains des lignes H et K du Transilien sont également...
- Ils ont impacté les rames de la ligne H, terminus à Saint-Denis, terminus à Aulnay-sous-Bois pour la ligne K.
- Aucun TGV, aucun Eurostar ne circule également.
- Le travail des démuneurs est en cours.
- Allez, c'est une nouvelle étape de franchie en pleine guerre en Ukraine.
- Face à la menace russe décrite par Emmanuel Macron mercredi, l'Europe décide de se réarmer.
- Oui, un grand plan de défense adopté hier soir par l'Europe des 27, qui était réuni.
- 800 milliards d'euros donc adoptés, dont 150 sous forme de prêts.
- Objectif ? Renforcer notre défense.
- Désormais, des propositions concrètes vont être faites dans les prochains jours, notamment la possibilité aux États européens, dont la France, de pouvoir accroître leur budget des armées sans être inquiétés par d'éventuelles sanctions financières vis-à-vis notamment des dérapages possibles budgétaires.
- Et c'est dans ce contexte qu'Emmanuel Macron annonce donc une nouvelle aide à l'Ukraine.
- Oui, le chef de l'État a pris la parole suite à cette réunion hier soir.
- Une position européenne après l'arrêt des aides militaires américaines pour l'Ukraine.
- La priorité, évidemment, est de soutenir l'Ukraine et son armée à très court terme.
- C'est les choix que nous avons faits tous de manière coordonnée ces derniers jours.
- En 2025, l'Union européenne fournira à l'Ukraine 30,6 milliards d'euros au titre de la facilité pour l'Ukraine et de l'initiative ERA du G7, financée par, vous le savez, les intérêts des actifs russes immobilisés.
- Et nous avons confirmé la disponibilité des Européens à accroître en urgence notre soutien militaire à l'Ukraine et à répondre à ses besoins les plus pressants en matériel, en examinant aussi toutes les initiatives pour y parvenir.
- Emmanuel Macron qui s'en est également pris à Vladimir Poutine hier.
- Une passe d'armes alors que le chef du Kremlin avait attaqué verbalement le président français, le comparant à Napoléon.
- « Il existe encore des gens qui veulent retourner au temps de Napoléon », dit Vladimir Poutine, en oubliant comment ça s'est terminé, avait lâché le président russe.
- La réponse, du coup, hier soir d'Emmanuel Macron.
- Je pense qu'il fait un contresens historique et ça m'étonne de lui.
- Napoléon menait des conquêtes.
- La seule puissance impériale que je vois aujourd'hui en Europe s'appelle la Russie.
- Et c'est un impérialiste révisionniste de l'histoire et de l'identité des peuples.
- En tout cas, c'est un contresens historique.
- Dans la référence, c'est sans doute qu'il fut piqué du fait que nous avons démasqué son jeu.
- S'il y a un cessez-le-feu, ça n'est pas pour faire la paix durablement.
- Ce sera pour mieux reprendre la guerre.
- Le président français qui se dit tout de même prêt à parler avec Vladimir Poutine.
- Mais...
Transcription générée par IA