Retranscription des premières minutes du podcast :
- 8h01, Sud Radio. Parlons vrai.
- Les informations avec Maxime Trouleau. La Syrie, 973 morts. Dernier bilan des Alawites, des chrétiens, des femmes, des enfants assassinés.
- Le président syrien, par intérim, a promis de poursuivre les responsables de cette effusion de sang de civils.
- Les autres titres de l'actualité. En pleine guerre en Ukraine, le ministre des Armées plaide pour multiplier le budget de la France.
- Des armées par deux. À Marseille, les épiceries de nuit doivent fermer la nuit pendant un mois.
- Elles sont accusées notamment de tapage nocturne. Mais les gérants souhaitent la suspension de cette interdiction aujourd'hui.
- Et puis une professeure de français accusée d'avoir causé le suicide d'une jeune élève de 11 ans. Un procès s'ouvre aujourd'hui.
- Plus de 1 000 morts en moins de 3 semaines. C'est une vague de massacres qui touche majoritairement...
- Exactement. Les Alawites et quelques chrétiens et des chrétiens en Syrie. Derrière ces actes, le nouveau pouvoir en place.
- Oui, avec les Alawites, communauté d'origine de l'ancien dictateur Bachar al-Assad. Des informations extrêmement inquiétantes, nous dit l'ONU.
- Alors, Louis de Kergorlay, pourquoi cette vague de tueries a-t-elle eu lieu ? Alors c'est une vague de représailles entre le nouveau et l'ancien pouvoir syrien.
- Tout se passe dans l'ouest du pays, où s'affrontent anciens loyaux à Bachar al-Assad, eux aussi Alawites, et fidèles du nouveau pouvoir.
- Harir Alcham en place. Depuis jeudi, plus de 1 300 personnes ont été tuées, dont une majorité de civils Alawites, mais aussi des chrétiens.
- Selon le porte-parole du groupe du Dialogue national, il s'agit d'une procédure de justice pendant cette période transitoire.
- Plutôt des crimes contre l'humanité, comme l'a indiqué Maya Khadra, spécialiste du Moyen-Orient, et votre invitée ce matin, Jean-Jacques.
- C'est une grande déclaration de qualifier ces actes d'exaction et d'exécution extrajudiciaire d'actes de justice.
- Et ces déravages sont très très importants.
- C'est inquiétant. Ce ne sont pas des déravages. Ce sont des crimes contre l'humanité.
- Le pouvoir, qui a appelé aussi à préserver la paix nationale, la paix civile autant que possible par l'intermédiaire de son président, il a aussi annoncé la création d'une commission d'enquête indépendante sur cette flambée de violence, des actions qui ont fait réagir à l'international.
- Jean-Noël Barraud, ministre des Affaires étrangères, a appelé les autorités syriennes intérimaires à s'assurer que ces enquêtes indépendantes puissent faire toute la lumière sur ces crimes.
- Les précisions de Louis de Kerkor.
- Après l'arrêt de l'envoi d'armes américaines à l'Ukraine, 11 des avancées dans la région de Koursk, qui est en Russie.
- Oui, absolument. Trois nouveaux villages ont été repris par les Russes.
- Une avancée minime mais notable.
- Tout de même, une information alors qu'Américains et Ukrainiens sont attendus aujourd'hui en Arabie saoudite pour poursuivre les négociations en vue d'une paix prochaine.
- Volodymyr Zelensky doit rencontrer Mohamed Ben Salman aujourd'hui mais ne prendra pas part aux négociations de demain.
- L'Europe, elle, souhaite donc se réarmer.
- Elle va concrètement discuter de moyens d'accroître le budget de sa défense aujourd'hui avec les ministres européens, Européens des Finances réunis.
- Sébastien Lecornu veut, lui, doubler le budget des armées.
- Il est aujourd'hui, en 2025, de 50 milliards d'euros.
- Ce budget, ce n'est pas assez pour le général Jean-Bernard Pinatel, vice-président du think tank Géopragma.
- Le problème, c'est les personnels.
- On a laissé depuis, si on peut dire, les années 90, la condition militaire se dégrader d'une façon considérable.
- Et on n'arrive absolument pas à recruter des gens de qualité au niveau des soldats.
- Et au niveau des officiers, on les recrute, mais ils s'en vont très rapidement.
- Aujourd'hui, pour l'armée de terre, on recrute tous les gens qui se présentent.
- Et durant la période de probation, il y en a 30 % qui renoncent.
- Nos régiments sont en grand déficit.
- Et ça, on ne l'a pas traité.
- Le général Jean-Bernard Pinatel pour Sud Radio.
- Elles sont accusées de couvrir certains trafics, de travail dissimulé ou d'être la cause de tapages nocturnes.
- À Marseille, les épiceries de nuit.
- Veulent éviter leur fermeture.
- Oui, pendant un mois, à partir du 21 mars.
- Ce n'est pour le moment qu'une expérimentation, un test.
- Mais en cas de conclusion satisfaisante, cette décision préfectorale pourrait être pérennisée.
- Les gérants, eux, sont vent debout.
-...
Transcription générée par IA