Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les informations avec Maxime Trouleau. Il est 8 heures.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Maxime, rebonjour. Rebonjour, Jean-Jacques.
- La réforme du métier d'infirmière et infirmier approuvée cette nuit à l'Assemblée nationale.
- On vous explique tout dans un instant les autres titres de l'actualité.
- Il préfère payer plus d'un million d'euros d'amende plutôt que d'installer dans sa commune des logements sociaux.
- Il n'est pas le seul. Reportage du côté d'Allo dans les Bouches-du-Rhône.
- Emmanuel Macron dénonce les agissements russes en Moldavie et reçoit aujourd'hui les différents chefs d'État-major à Paris, mais sans les États-Unis.
- Et puis cette question, les jeux vidéo rendent-ils sourds ? Une dernière étude publiée hier par l'IFOP fait le parallèle entre troubles auditifs et les accros de la manette.
- Et si, au lieu d'aller chez votre médecin ou votre pharmacien, si vous alliez chez votre infirmière ou votre infirmier ? C'est le cœur d'un projet de loi.
- Adopter, c'est pas un projet de loi, c'est une proposition de loi adoptée hier en première lecture.
- Il n'y en aura qu'une, d'ailleurs, lecture à l'Assemblée nationale.
- Et au Sénat, c'était adopté hier à l'Assemblée nationale.
- Oui, elle vise avant tout à améliorer la reconnaissance des infirmiers, mais pas que, Louis de Cargorlet.
- Deux ans que les infirmiers attendaient cette loi poussée par l'ancien ministre de la Santé Frédéric Valtoux.
- Loi qui pourrait élargir leurs prérogatives pour lutter contre les déserts médicaux.
- Si les contours de la loi sont encore en discussion, les infirmiers pourront désormais faire des soins curatifs.
- Palliatifs. Ils pourront désormais effectuer des diagnostics et prescrire certains produits très précis.
- Alors, le diagnostic infirmier sera un peu différent du diagnostic médical habituel.
- Comme nous l'expliquait John Payne, président du syndicat des infirmières et infirmiers libéraux, et votre invité ce matin, Jean-Jacques.
- Si le patient, il est immobile, il est alité, je vais avoir des diagnostics qui vont être portés justement sur cette mobilité avec le risque qui sont liés à l'allongement.
- Mais je ne vais pas porter de diagnostic sur lequel est la raison médicale.
- Un projet de loi qui fâche le monde des médecins, qui se sentent lésés sur leurs prérogatives.
- À noter que ce projet est en lecture accélérée, donc il n'aura pas besoin de repasser par l'Assemblée.
- Après validation par le Sénat, les syndicats espérant une mise en place avant cet été.
- Je voudrais préciser que ce n'est pas un projet de loi, c'est une proposition de loi.
- Alors, je vais expliquer aux auditeurs la différence entre un projet de loi et une proposition de loi.
- Un projet de loi, c'est déposé par le gouvernement. Une proposition de loi, c'est déposé par un député.
- C'est une grosse différence. Il n'y aura qu'une seule lecture.
- À l'Assemblée nationale, c'est déjà fait, c'est adopté. Et au Sénat, où ça va être probablement adopté.
- Depuis l'an 2000, la loi SRU oblige certaines communes à respecter un nombre minimum de logements sociaux.
- Sauf que certains maires refusent. C'est le cas du maire d'Alo dans les Bouches-du-Rhône.
- Oui, qui vient de battre un record dans le département, puisque vous ne respectez pas ce minimum de logements sociaux.
- Eh bien vous payez une amende.
- Plus d'un million de logements sociaux sont obligés d'être respectés par le gouvernement.
- Il y a une million d'euros pour sa commune. Mais l'élu ne regrette rien et préfère payer, Lionel Maillet.
- Il assume de ne pas avoir construit un seul immeuble depuis 2020.
- Avec à peine un peu plus de 7% de logements sociaux, le maire d'Alo écope d'une amende record.
- Alors il y a encore deux ans, nous payions 600 000 euros de pénalités financières par an.
- C'est passé à 1,2 million l'année dernière. Et on est au maximum de ce qu'on peut payer, parce que c'est plafonné.
- Et donc là, avec le jeu de l'inflation, ça a légèrement augmenté encore cette année.
- 1,3 million d'euros, c'est le prix de la tranquillité pour Lionel De Cala.
- On est une commune de 22 000 habitants sur les hauteurs de Marseille.
- Nous avons en toile de fond les collines de Marcel Pagnol.
- Il est hors de question qu'on remette en cause des espaces naturels, des espaces agricoles pour construire des grands ensembles d'immobilier, de...
Transcription générée par IA