Retranscription des premières minutes :
- Il est 7h59 et vous êtes sur Sud Radio. C'est radio ! Parlons vrai.
- Les informations avec Laurie Leclerc. Laurie, nous vous retrouvons. Les archives de Betaram passaient au crible après le scandale.
- Deux députés de la commission d'enquête se sont rendus dans l'établissement catholique du Béarn. Les autres titres de l'actualité.
- Presque 3h d'échange entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Le président russe accepte une trêve de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine.
- Face à la multiplication des menaces, le gouvernement annonce fournir un manuel de survie en cas de crise majeure, un guide d'une vingtaine de pages distribuées aux Français d'ici cet été.
- Et puis un nouvel hôpital militaire va voir le jour à Marseille pour les soldats et victimes de guerre, mais aussi pour les blessés par balles liées au narcotrafic.
- Betaram, double enquête dans l'établissement scolaire du Béarn.
- Une inspection académique et maintenant la visite surprise de deux députés.
- Depuis lundi, 7 inspecteurs de l'éducation nationale sont dans les locaux de l'établissement catholique.
- À cela s'ajoute la visite de deux députés, co-rapporteurs de la commission d'enquête parlementaire, commission qui débute demain.
- Christine Bouillaud, à leur sortie de l'établissement, ils ont décidé de saisir le procureur de la République.
- Après 2 heures passées dans les archives de l'école, les deux députés, Violette Spielbutt de Renaissance et Paul Vannier de LFI, ont en effet décidé de saisir dans la soirée le procureur de la République de Pau. Lors de leurs investigations, ils ont découvert dans les archives des faits de violences sexuelles commises très récemment dans l'établissement Paul Vannier.
- Il y a des traces d'échanges avec des parents, d'échanges avec des parents relatifs à des faits de violences et de violences sexuelles, y compris assez récents.
- Donc nous ne sommes pas juges. Nous cherchons en revanche à comprendre, quand un signalement comme celui-là est fait, qu'est-ce qu'il déclenche ou qu'est-ce qu'il ne déclenche pas, à quel niveau, par qui, comment, dans quelles conditions. Voilà ce qu'est l'objet de notre commission d'enquête.
- On parle là de faits datant de 2024.
- Voir de février dernier. Des éléments qui viennent appuyer les propos des victimes qui, depuis le début, disent que ces violences n'ont jamais disparu.
- Alain Esquer n'est pas surpris.
- Le fonctionnement de l'institution, il dysfonctionne depuis tellement d'années. Tellement d'années. On n'a pas de contrôle depuis 1996.
- Quelle institution de l'État qui reçoit des subventions d'une façon importante n'est pas audité tous les 4-5 ans ? Les deux parlementaires vont poursuivre encore aujourd'hui leurs inspections dans les établissements religieux du Béarn.
- C'est demain que débutent les travaux de la commission d'enquête parlementaire. Des travaux qui vont durer 6 mois.
- Et les députés de la commission d'enquête ont dit avoir saisi des documents extrêmement intéressants sans obtenir toutefois tous les dossiers souhaités.
- Plus de 2 heures d'échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Les deux dirigeants sont parvenus à un accord sur un cessez-le-feu vraiment très limité en Ukraine.
- Poutine ne veut pas de cessez-le-feu définitif, de cessez-le-feu complet.
- Exactement. Là, c'est une trêve de 30 jours qui ne concerne que les infrastructures.
- C'est une trêve de 30 jours qui ne concerne que les infrastructures énergétiques ukrainiennes. Les deux dirigeants ont acté l'ouverture immédiate de négociations pour la fin de la guerre.
- Elles termineront dimanche en Arabie saoudite. Mais pour un cessez-le-feu durable, Vladimir Poutine demande la fin du réarmement et l'arrêt total de l'aide occidentale à l'Ukraine.
- Des conditions de négociations très dures, selon le colonel Pierre de Young, ancien colonel des troupes marines et vice-président de l'Institut Témis.
- C'est une mesure inacceptable par les Ukrainiens. Mais là, on est rentrés dans une négociation. Et c'est vrai que les Russes mettent la barre assez haut.
- Il y a ça, mais il y a aussi les discussions sur les territoires, il y a les problèmes d'Odessa. Donc on voit qu'il y a toute une série de questions qui n'ont pas été traitées.
- Encore une fois, c'est le point de départ d'une discussion, d'une négociation. Par contre, ce qui est assez troublant, c'est le fait que les Ukrainiens soient totalement écartés de cette discussion.
- C'est ça, le cœur du problème. En fait, vous...
Transcription générée par IA