Retranscription des premières minutes :
- Il est 8h01. Merci d'être avec nous.
- Parlons vrai.
- Une Laurie Leclerc pour l'actualité. Et nous suivons évidemment les recherches. Nous suivons les recherches concernant cette joggeuse disparue dans la Vienne depuis 4 jours.
- Aucune hypothèse n'est écartée. Le périmètre de recherche se resserre pour retrouver Agathe, 28 ans.
- Nouvelle montée en tension entre la France et l'Algérie. Paris est prêt à répondre immédiatement si Alger renvoie 12 membres de l'ambassade de France.
- La surpopulation carcérale touche aussi les centres de détention pour mineurs. Surveillants et éducateurs sont débordés par des jeunes qui n'ont pas peur de la justice.
- Et puis des sources d'eau chaude, source aussi de revenus indispensables pour certaines communes. La saison 2025 est lancée pour les stations thermales.
- Inquiétude donc dans la Vienne. Les recherches s'intensifient pour retrouver Agathe, 28 ans.
- La jeune femme n'a plus donné de signe de vie depuis jeudi matin, Maxime Trouleau. Mais les enquêteurs se concentrent désormais sur une zone plus restreinte.
- Oui, parce que les recherches dans une zone de près de 100 km² n'ont rien donné. La joggeuse, partie à 10h30 ce jeudi, est depuis introuvable.
- Alors les enquêteurs se concentrent désormais sur des points plus précis. La piste évoquée a d'abord été celle de l'accident pour cette jeune femme souffrant d'anorexie mentale, dont la dépression aurait pu mener même au suicide. La piste d'un malaise est toujours retenue par les gendarmes, qui ne mettent évidemment pas de côté l'hypothèse criminelle. Mais les éléments manquent.
- Le téléphone d'Agathe, lui, a cessé de borner dans la nuit de vendredi à samedi, alors qu'une douzaine de personnes avaient été interrogées avant une nouvelle salve d'audition hier.
- Le balai des hélicoptères et des drones n'a donc rien donné. Les enquêteurs vont donc désormais se concentrer sur une zone de 3 km² autour de la commune de Vivonne.
- Les précisions de Maxime Trouleau.
- Nouvelle information concernant la tension entre la France et l'Algérie.
- Alger veut expulser 12 agents de l'ambassade de France. En Algérie, Paris se dit prêt à des représailles immédiates.
- Alger demande aux 12 Français de quitter son territoire dans les 48 heures.
- Décision prise après l'arrestation de trois ressortissants algériens en France, soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement d'un influenceur.
- Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, demande à l'Algérie de renoncer immédiatement à cette procédure, selon lui, sans lien avec cette affaire judiciaire en cours.
- Le nombre de mineurs en prison est en augmentation en France.
- Les établissements pour enfants sont confrontés, eux aussi, à la surpopulation carcérale et, bien sûr, à la violence.
- Les établissements pour mineurs font face aux mêmes difficultés que les centres de détention pour adultes.
- Entre manque d'effectifs et de moyens, la situation a de quoi à inquiéter.
- Comme, par exemple, les personnels de la prison de Marseille.
- Lionel Maillet, ils alertent sur de nombreux dysfonctionnements dans l'établissement où sont incarcérés des jeunes d'à peine 13 ans.
- Ils sont encore adolescents et ont déjà un casier judiciaire bien rempli.
- Viol, meurtre...
- Trafic de drogue que les murs de la prison ne semblent pas arrêter, témoigne le représentant du syndicat pénitentiaire des surveillants.
- Depuis deux ans, là, il y a eu deux cas. Ils géraient leur trafic depuis la prison via les réseaux Snapchat et autres réseaux sociaux, quoi.
- Réclamés depuis des mois, les filets anti-projection ne sont toujours pas installés.
- Il y a beaucoup de projections qui viennent de l'extérieur. Il y a énormément de colis qui sont... Alors certains sont interceptés.
- Leur quotidien, après, c'est de récupérer les colis qui sont sur les toits via des yo-yos, des bouts de draps attachés les uns aux autres.
- Certains passent à travers les mailles.
- Et donc, dedans, il y a du shit, cannabis, cigarettes, téléphones, voilà, quoi.
- Manque de moyens et de personnel, des surveillants et des éducateurs qui finissent par craquer, déplore la secrétaire de force ouvrière-justice Catherine Forzy.
- Il y a beaucoup d'arrêts maladie, oui, parce qu'ils sont épuisés.
- Il y a six bâtiments à tenir. Il devrait être environ une dizaine d'agents pour le faire.
- Ils se retrouvent à deux vaut trois.
- Puis les mineurs, c'est encore plus difficile, parce qu'ils savent très bien qu'on ne peut vraiment pas grand-chose contre...
Transcription générée par IA