Retranscription des premières minutes :
- Il est 8h01. Parlons des informations avec Laurie Leclerc. Rebonjour, Laurie. Rebonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- « J'ai moi aussi été victime de violences physiques à Bétarame », affirme la fille de François Bayrou. Et elle ajoute « Je n'ai jamais rien dit à mon père ».
- Les autres titres de l'actualité. Après une série d'attaques contre des prisons, le Premier ministre, aujourd'hui en visite dans un établissement pénitentiaire de l'Isère, accompagné des ministres Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. Donner aux plus pauvres n'est pas une faute. À Marseille, les employés licenciés pour avoir donné des restes de nourriture aux sans-abris demandent désormais à récupérer leur emploi. Et puis le 1er mai, jour de vente du Muguet, mais véritable casse-tête pour les fleuristes.
- Ils demandent une dérogation au gouvernement pour pouvoir faire travailler leurs salariés.
- Bétarame était un régime de terreur. Près de 40 ans après les faits, la fille, l'un des enfants de François Bayrou, défend son père.
- Dans une interview à Paris Match, Maxime Trouleau, Hélène Perlon raconte pourtant les faits de violences dont elle a été victime à la vue de tous.
- Oui, elle raconte le système Bétarame, un dispositif clos, pervers, secret, où nous tous savions et pourtant personne n'a parlé, ni les témoins, ni les victimes.
- Ce n'était pas un mensonge, c'était un déni, dit-elle.
- Et prend le contre-pied de ceux qui accusent son père, François Bayrou, comme en février dernier, quand Mediapart écrit « François Bayrou savait ».
- « On ne peut pas comprendre ce système pervers. C'est quasi impossible, même pour nous de l'intérieur », raconte-t-elle.
- Même si elle l'assure, les violences étaient là, même lors de ses premiers mandats.
- « J'ai voulu le protéger inconsciemment, je pense, des coups politiques ».
- Elle raconte ce qu'elle a vécu, ces scènes dont elle est victime.
- « Il me traînait au sol sur plusieurs mètres et me rouait de coups de poing, de coups de pied ».
- « Je ne dis rien, car elle pense mériter cette punition. Je suis restée 30 ans dans le silence avant d'en parler à mon propre mari ».
- Hélène Perlan ajoute « Aujourd'hui, même les adultes ont été et restent dans le déni avant de s'en prendre à l'église ».
- Avec un grand E, scandale après scandale, elle devrait reconnaître que ce n'était pas un accident.
- Elle doit s'interroger, et pas seulement sur la sexualité des prêtres.
- Et les précisions de Maxime Troulot.
- François Bayrou, Gérald Darmanin, Bruno Retailleau, ensemble aujourd'hui en visite.
- Saint-Quentin-Falavier, dans la prison de Saint-Quentin, dans l'Isère.
- Le Premier ministre, le garde des Sceaux et le ministre de l'Intérieur se rendront dans cet établissement pénitentiaire de Saint-Quentin-Falavier.
- Après la multiplication d'attaques depuis 10 jours visant personnel et établissement pénitentiaire, le parquet national antiterroriste s'est saisi pour l'instant de 13 faits dans toute la France.
- Vous vous souvenez peut-être, nous vous en parlions la semaine dernière sur Sud Radio.
- Et j'avais d'ailleurs le témoignage de l'un des 4 salariés de l'enseigne Starbucks, aujourd'hui demandent à récupérer leur emploi à Marseille, renvoyés après avoir donné de la nourriture à des sans-abri.
- Des produits qui devaient finir à la poubelle, qui ont conduit à leur licenciement pour fautes graves.
- Ils espèrent désormais réintégrer leur poste à l'aéroport de Marseille et ne comprennent toujours pas ce qu'on leur reproche.
- Lionel Maillet, tous parlent de licenciement abusif.
- Le visage caché derrière un masque et des lunettes noires, comme tous ses collègues, Sonia préfère rester anonyme.
- Un mois qu'elle a perdu son travail pour avoir donné des sandwichs invendus à des SDF.
- Que justice soit faite, on n'a pas à être licencié pour ça, d'aider les gens, les produits sont bons à la consommation, il n'y a aucun intérêt qu'ils soient jetés.
- Il vaut mieux faire profiter, nourrir des gens, aider quelqu'un, plutôt que de mettre à la poubelle.
- C'était visible à la vue de tout le monde, la direction était au courant, donc il y a des caméras de partout dans l'aéroport, on n'était pas en train de se cacher, on était là visible, sans aucun problème.
- Les 4 salariés de Starbucks et de Prêt-à-Manger distribuaient la nourriture le soir après la fermeture.
- 30 ans d'ancienneté, il dit...
Transcription générée par IA