Retranscription des premières minutes du podcast :
- Président de l'UNIS, Île-de-France et Grand Paris, vous êtes un syndicat majeur en France et vous représentez aujourd'hui un cinquième de la population française en Île-de-France.
- Vous regroupez quasiment tous les métiers de l'immobilier.
- Et je vous propose, Olivier, avec vous, de faire un focus sur les difficultés graves que vivent les Français sur l'accès au marché locatif.
- Si je vous demandais, là, comme ça, spontanément, de faire un constat quelques semaines après la rentrée.
- Quelques semaines après la rentrée, toujours le marasme, la crise.
- Et on ne voit pas aujourd'hui de sortie telle qu'on l'imaginait après des Jeux Olympiques qui ont été extraordinaires.
- Je le dis, pourquoi ? Parce qu'on s'attendait, nous, à un redémarrage de l'activité avec des produits qui seraient sur le marché pour pouvoir les offrir à nos clients.
- Or, aujourd'hui, quand on a 1, 2, 3, 4, 5 appartements à louer, c'est peu.
- Et derrière, on a en moyenne 50 candidats par dossier.
- Et ça, c'est un choix qui est quand même un peu violent.
- Alors, avec la pénurie de biens à louer, on a vu, pour une offre à l'allocation, il y a 4, 5, 100 appels.
- Ça commence à devenir vraiment délirant.
- Il y a de plus en plus de candidats, quand on les interroge, ils sont prêts à tricher en facifiant leurs documents dans leur dossier.
- Le bulletin de salaire, l'avis d'imposition, bien sûr, il ne faut pas le faire.
- Mais pourquoi c'est loin d'être une bonne idée ? Il faut vraiment dissuader les candidats de le faire.
- Alors, il faut dissuader les candidats de le faire parce que nous, nous sommes là pour vérifier justement tous ces points-là.
- Et je rappelle qu'aujourd'hui, il y a des plateformes spécifiques, on ne va pas faire de publicité pour celles-là, pour vérifier effectivement que les dossiers sont corrects, que les déclarations d'impôt sont bien les bonnes et de la bonne personne, que la fiche de paye correspond bien évidemment à la personne que l'on a en face de nous.
- Vous dire qu'on a eu des exemples où on a eu des fiches de paye falsifiées, dans lesquelles, effectivement, ils avaient pris un magnifique salaire d'une personne, sauf qu'ils avaient voulu modifier le numéro de sécurité sociale.
- Et j'avais un 1 à la place d'un 2 alors que c'était une femme.
- Parce que les numéros de sécu, 1, c'est homme, 2, c'est femme au début, là, ce n'était pas modifié.
- Donc, on lui a posé gentiment la question de savoir si c'était un transsexuel ou un changement de sexe.
- Bien évidemment, la personne s'est levée et est partie tout de suite du bureau.
- Bien sûr. Alors, bien évidemment, on le dit à toutes celles et ceux qui nous écoutent, c'est une très très mauvaise idée parce que vous avez des outils qui permettent de détecter la fraude.
- Oui. Ces outils, c'est les impôts.
- Aujourd'hui, vous avez une déclaration d'impôt, on a accès, on sait si c'est la bonne personne, on sait si ce...
Transcription générée par IA