Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, parlons IMO, Sylvain Lévy-Valency.
- À la recherche du logement perdu ou du logement introuvable, avec Sylvain Lévy-Valency jusqu'à 10h et avec votre invité Sylvain.
- Oui, merci Jean-Marie. Bonjour Nadia Bouyer.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, vous êtes directrice générale du groupe Action Logement.
- Si on devait présenter Action Logement en quelques mots pour nos auditeurs, on pourrait dire que c'est un acteur de référence du logement qu'on appelle dit social et intermédiaire.
- Merci en tout cas d'être présente et de répondre à nos questions.
- Je rappelle que vous êtes également gérée par des partenaires sociaux.
- Nadia Bouyer, le créneau d'Action Logement, c'est faciliter l'accès au logement pour favoriser l'emploi.
- Il y a un vrai lien entre entreprise et emploi.
- Quel est votre regard actuel sur le marché en crise telle que nous le vivons aujourd'hui ? Alors on est aujourd'hui dans une énorme crise du logement, je pense qu'il est vraiment sans précédent, avec peut-être pour expliquer les raisons de cette crise, d'abord une augmentation très très rapide des taux d'intérêt, donc des coûts d'emprunt pour ceux qui veulent acheter.
- Leur logement puisqu'ils ont été multipliés par quatre et demi en deux ans et donc la conséquence directe c'est qu'il y a moins de possibilités finalement d'acheter.
- Donc on voit une chute très importante des transactions immobilières puisqu'on estime la 750 000 transactions cette année contre un peu plus d'un million cent mille transactions.
- Donc ça se répercute derrière, on parlait des frais de notaire sur effectivement les frais de notaire qui sont plus bas et qui alimentent les finances des collectivités.
- D'où cette pression aussi sur les finances publiques.
- Cette augmentation des coûts d'emprunt, il y a aussi une augmentation des coûts de construction liés à la crise suite à la crise ukrainienne avec des difficultés d'approvisionnement, ce qui fait que les coûts du logement augmentent et donc une chute aussi des constructions neuves de logements.
- Et là on est au plus bas puisqu'en septembre on était au plus bas depuis 25 ans sur le nombre de logements mis en chantier.
- Donc on est pareil en baisse de plus de 20%.
- On a un an sur les mises en construction de logements.
- Et la conséquence directe, donc on a moins de possibilités d'acheter son logement, qu'il soit neuf ou ancien.
- On construit moins de logements neufs, que ce soit des logements privés mais aussi des logements sociaux.
- Et donc les personnes restent plus longtemps, c'est plus difficile d'accéder au logement, on reste plus longtemps dans son logement locatif quand on est locataire.
- Donc ce qu'on appelle la rotation dans le logement social, elle a baissé aussi de deux points en deux ans.
- Ça veut dire 110 000 logements sociaux qui ne sont pas mis sur le marché chaque année.
- Et donc ça fait augmenter la demande aussi au niveau du logement social.
- Ça rallonge la durée de ceux qui sont demandeurs de logements sociaux et intermédiaires bien évidemment.
- Tout à fait. Donc on a 2...
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