Retranscription des premières minutes du podcast :
- Enfin, on avait deux bons ministres du logement, parce que ce que proposait Guillaume Casbarian sur le logement intermédiaire, c'était bien.
- Ce que proposait Valérie Velletard sur le logement, c'était mieux. Mais ça ne changeait pas fondamentalement le marché.
- D'où on vient ? Où est-ce qu'on est ? On vient de 400 000, 420 000 nouveaux logements par an. On est à 220 000.
- Donc la catastrophe, elle est là. Ce que proposait Valérie Velletard, en aidant le secteur de la maison individuelle par le prêt à taux zéro, ou en aidant les bailleurs sociaux par une réduction de ce qu'on appelle le loyer de solidarité.
- Donc c'est très technique. Mais en tout cas, c'était à peu près 20 000 à 25 000 logements en plus l'année prochaine.
- Donc quand on est dans une situation désespérée, telle que je l'ai décrite, c'est important. Mais c'est 10 % du marché.
- Ces mesures-là ne nous faisaient pas revenir à 400 000 logements, qui est le trend qu'on a en France depuis 10 ans.
- Donc le problème, ce n'est pas l'instabilité politique. Le problème, c'est la décision politique.
- Alors, l'un est un peu le corollaire de l'autre dans la mesure.
- Oui, effectivement.
- Lorsqu'il y a volonté politique, il y a forcément stabilité.
- Est-ce que, justement, encore une fois dans le corollaire, il y a le côté confiance, ou la restauration de la confiance ? Vous l'avez dit à plusieurs reprises, effectivement.
- Vous avez salué les ministres qui ont essayé de faire ce qu'ils pouvaient, en sachant qu'ils ont quand même bien pris le soin de vous dire qu'ils n'avaient pas de moyens et pas de budget.
- Qu'est-ce qu'il faudrait faire pour essayer de relancer la machine ? Et est-il encore possible aujourd'hui d'inverser la tendance qui est quand même dramatique dans votre secteur ? Je reviens juste en arrière.
- La volonté politique, elle est là.
- Et là, depuis 2017, elle est pour démolir le logement.
- Soyons clairs.
- Et donc, quand vous dites que quand il y a stabilité politique, c'est plutôt bien, pour notre secteur, pas vraiment.
- Mais qui est le coupable, alors ? C'est Emmanuel Macron, le président de la République, qui a provoqué cette situation ? En 2017, on a un impôt sur la fortune qui devient l'IFI, l'impôt sur l'immobilier.
- On a un président de la République qui dit à ce moment-là aussi que le logement, ça coûte un pognon de dingue.
- Et ça ne sert à rien.
- Il oublie juste que le logement, ça coûte 20 milliards quand on enlève les aides sociales.
- Et ça rapporte 90-95 milliards.
- Donc, le logement, c'est un investissement.
- C'est dommage qu'il ne l'ait pas vu.
- Et après, la mise en œuvre, la mise en œuvre, ce n'est pas le président de la République.
- La mise en œuvre, c'est plutôt Bercy.
- Quelle est la plus grande stabilité depuis 2017 ? C'est le ministre des Finances, c'est Bruno Le Maire.
- Et donc, la mise en œuvre qui a cassé l'immobilier, elle date de...
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