Retranscription des premières minutes :
- Basile, votre application de recherche immobilière présente Sud Radio, parlons immobilier.
- Votre rendez-vous 100% immobilier sur Sud Radio avec Bérénice de Villefleuriot et son invité.
- Bonjour Olivier Saleron. Bonjour.
- Alors vous êtes le président de la FFB, la Fédération Française du Bâtiment.
- Merci d'être avec nous ce matin. On va parler ensemble de la conjoncture dans le bâtiment, du coût des matériaux, des métiers puis de la rénovation énergétique.
- Alors avant de nous présenter la FFB, petite question, on revient sur ce qui s'est dit juste avant.
- On parlait des prisons préfabriquées, le hors-site, donc préfabriquées en prison, ce que veut mettre en place notre garde des Sceaux, Gérard Dalmanin.
- Est-ce que c'est des prisons qui dureront dans le temps ? C'est des prisons en kit, en préfa. Alors la préfa, on sait très bien la faire en France, ça c'est très clair.
- J'ai vu le reportage, ça tombe très bien, hier ou avant-hier.
- Oui, c'est un empilement de boxe, plutôt pas trop mal fait.
- J'espère qu'ils sont à la norme RE20-20, puisque nous on nous oblige à construire avec des normes RE20-20 pour les logements.
- Donc j'espère que les prisonniers... Alors de courte durée.
- Je n'ai pas l'impression que ce que j'ai vu en reportage soit fait pour les longues peines.
- C'est quand même très exigu. Mais quand même, écoutez, quand j'entends qu'il manque 20 000 places, vous l'avez dit tout à l'heure, de 80 000 à 60 000, eh bien moins 20 000 places sont préfabriquées.
- Nos entreprises françaises, de toute taille, sont capables de le faire sur l'ensemble du territoire.
- Écoutez.
- C'est une bonne nouvelle. Maintenant, il va falloir regarder à quel prix.
- On a entendu le ministre. Écoutez, allons-y.
- Un peu divisé en deux, apparemment.
- Allons-y. Le marché est là. On peut en faire partout en France.
- Et tant mieux sur les petites peines ou les gens qui rentreraient le soir et qui repartiraient le lendemain matin.
- Ça peut être adapté. Évidemment, c'est le début.
- Alors, on va déjà présenter la Fédération française du bâtiment pour nos auditeurs.
- Est-ce que vous pouvez nous dire concrètement votre rôle ? Au quotidien, auprès des artisans et des entreprises du bâtiment ? Alors, la Fédération française du bâtiment, eh bien, c'est une fédération, donc une agence, dans les 101 départements français, dont les Outre-mer.
- Il y a 8 implantations d'Outre-mer.
- Je ne vais pas vous aborber de chiffres, mais quand même, 52 000 entreprises.
- Ça pèse.
- Oui, 52 000 entreprises, qui représentent surtout, et c'est ça qui est important, les deux tiers des travailleurs dans le bâtiment en France.
- Plus de 800 000 salariés travaillent dans une entreprise siglée, adhérente à la FFB.
- Donc, voilà.
- Et vous êtes sur le terrain ? On est sur le terrain partout.
- Et donc, ça tombe bien, parce qu'on est proche aussi, non seulement du terrain, mais surtout des élus locaux et des territoires vraiment les plus éloignés, les plus reculés aussi, de France et d'Outre-mer.
- Et franchement, on en est très, très fiers, parce que ça bosse très dur.
- Alors là, vous parlez des entreprises adhérentes.
- Pourquoi, en artisan, une entreprise aurait intérêt à adhérer à la FFB, à la Fédération française du bâtiment ? Qu'est-ce que ça lui apporte concrètement ? Parce que, je vous l'ai dit, on est partout sur le territoire.
- Mais aussi, on est structuré en régions.
- On a 16 régions qui fonctionnent, avec des gens qui peuvent aider les artisans.
- Et vous l'avez dit aussi, les artisans, c'est les deux tiers de nos adhérents.
- La FFB, c'est la maison des artisans.
- 35 000 artisans chez nous.
- Donc, voilà, c'est important, les deux tiers de nos effectifs.
- Et puis, bien sûr, toute une ingénierie.
- On le sait, le bâtiment, malheureusement, est soumis, peut-être, au plus de normes de réglementation et qui changent tous les quatre matins.
- Un peu, discussion du café du commerce.
- Mais c'est vrai, malheureusement.
- C'est compliqué pour les artisans.
- On se doit d'être agiles.
- On se doit d'informer nos artisans et surtout les plus petites structures.
- Nos PME, nos ZTI et nos grands groupes ont peut-être quelquefois moins besoin.
- Mais avec la complexité des normes et des réglementations en France, ils ont besoin...
Transcription générée par IA