Par Laurie Leclère
Faut-il envoyer l'armée pour lutter contre le trafic de drogue ? / Jour-J Présidentielle américaine 2024 / Inondations en Espagne : les habitants de la région de Valence appelés à se faire vacciner contre le tétanos
Faut-il envoyer l'armée pour lutter contre le trafic de drogue ? / Présidentielle américaine 2024 : Harris-Trump, le jour J / Espagne, une semaine après les inondations, les habitants de la région de Valence sont appelés à se faire vacciner contre le tétanos
Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Et bon réveil sur Sud Radio, il est 5h. » « Parlons vrai. » « Et à 5h, le journal de Laurie Leclerc. Bonjour Laurie. » « Bonjour Maxime, bonjour à tous. » « Doit-on faire intervenir l'armée contre les dealers ? La proposition est loin de convaincre à Marseille, confrontée à l'ultra-violence des narcotrafiques. » « Les autres titres de l'actualité, Laurie. » « Mais c'est le jour J pour la présidentielle américaine. Kamala Harris contre Donald Trump. 160 millions d'électeurs sont appelés aux urnes aujourd'hui. » « En Espagne, une semaine après les inondations, une peur, les maladies, les habitants de la région de Valence sont appelés à se faire vacciner contre le tétanos. » « Et puis cette première en Europe, un TikTok assigné en justice par plusieurs familles françaises. » « Elles dénoncent une mise en danger de leurs enfants. Deux adolescentes ont mis fin à leur jour. » « Comment combattre l'ultra-violence liée au trafic de drogue ? » « Une proposition fait son chemin, celle d'envoyer l'armée sur les points de deal. » Il veut provoquer un véritable électrochoc dans le pays. C'est le député du camp présidentiel, Carl Olive, qui a remis le sujet sur la table ce week-end.
- Envoyer l'armée dans certains quartiers touchés par les trafics de drogue. Et pourquoi pas en test à Marseille.
- Lionel Maillet, l'idée n'est pas nouvelle et divise toujours autant dans la cité phocéenne.
- « Six morts depuis le début de l'année dans ce troisième arrondissement. Le plus meurtrier de Marseille en 2024. » « C'est la guerre. On sort, on est capable d'entendre des coups de feu. » « Peut-être de se recevoir une balle alors qu'on va acheter le pain, qu'on va chercher son enfant à l'école. On ne se sent pas en sécurité. » « Qu'est-ce qu'il faut ? Peut-être plus de moyens, peut-être plus de surveillance, peut-être plus de... Je ne sais pas. » D'autres habitants sont partisans de mesures plus radicales, comme l'envoi de l'armée pour lutter contre les trafics de drogue.
- « Moi, personnellement, oui. Comme beaucoup de personnes âgées. » « L'armée, on la voit dans le métro. Pourquoi pas chez nous ? Ce n'est pas si extraordinaire que ça. Ça rassure et c'est un peu dissuadé quand même. » Pour bien connaître les jeunes en difficulté, cet éducateur spécialisé estime que ce n'est pas une bonne idée.
- « Pour régler le problème, ce n'est pas l'armée. Il faudrait donner du taf, des centres associatifs pour les ménons. » Même réticence pour Rudi Mana, le porte-parole du syndicat de police Alliance.
- « Que vont-ils faire de plus que les policiers aujourd'hui ? Les militaires ne sont pas formés aux actes judiciaires.
- C'est-à-dire, s'ils voient une infraction, comment vont-ils faire pour la relever ? La guerre, elle se gagne par la voie de la loi, c'est-à-dire donnant des moyens aux policiers, donnant des moyens législatifs, donnant des moyens matérielles. » « Donnant des moyens humains. » Autrefois...
Transcription générée par IA