Retranscription des premières minutes du podcast :
- Excellent début de journée à tous sur Sud Radio. Il est 5 heures.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Nous sommes le lundi 18 novembre. Le journal de 5 heures nous est présenté par Maxime Trouleau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- Ils veulent se faire entendre. Ils veulent se faire entendre en France et dans toute l'Europe face au Mercosur.
- Les agriculteurs ont lancé des hires, leur mobilisation contre cet accord de libre-échange.
- Nous sommes allés à leur rencontre. Les autres titres de l'actualité, Maxime.
- Emmanuel Macron, lui, attendu au Brésil aujourd'hui pour le sommet du G20.
- Il était hier en Argentine pour défendre la position de la France et faire entendre la voix de nos agriculteurs.
- Une grogne sociale qui touche également la SNCF.
- Les cheminots bientôt en grève contre le démantèlement du fret.
- Mais il l'assure, les trains rouleront pour Noël.
- Et puis le football, les Bleus en tête de leur groupe de Ligue des Nations.
- Victoire hier soir contre l'Italie, 3 buts à 1.
- Ils le disent.
- On ne lâchera rien face à la menace de la signature du Mercosur entre l'Europe et l'Amérique du Sud.
- Les agriculteurs se mobilisent.
- Oui, plus de 80 actions ont été déjà recensées hier, avec quelques blocages des ralentissements constatés hier soir.
- La colère agricole ne fait que commencer dans le viseur cet accord de libre-échange du Mercosur, mais aussi la simplification administrative, déjà au cœur de la première contestation du début d'année dernière.
- Lionel Maillet.
- Le premier rendez-vous de la semaine est donné ce soir à Salon de Provence pour une action devant la direction des territoires et de la mer.
- C'est reparti sur un acte 2 pour dénoncer l'inaction de l'État.
- Jérôme Baseli est arboriculteur.
- Parce que tout dépend du politique, et le politique n'est pas au rendez-vous.
- Il n'y a pas de promesse, il n'y a que des intentions, mais derrière, dans les cours de ferme, on n'a pas de décision.
- Producteur de céréales à Tarascon, comme ses collègues éleveurs, Thibault Rappelaine ne veut pas du Mercosur et de la concurrence des pays d'Amérique du Sud.
- Pas les mêmes normes, pas les mêmes coûts de production, la main-d'œuvre n'est pas la même.
- Là-bas, c'est des surfaces.
- De 10 000, 15 000, 20 000 hectares, nous, avec 5 hectares, on a à peine du mal à vivre.
- Donc si l'Europe veut signer, on n'aura peut-être pas notre moitié.
- On a montré qu'on était là et qu'on pouvait tenir.
- Maintenant, on revient et on ne lâchera pas.
- Assommé de normes et de paperasses, les agriculteurs réclament du changement.
- Le directeur de la FNSEA des Bouches-du-Rhône, Christophe Jouffre.
- On passe effectivement plus de temps à avoir des contraintes à remplir nos documents administratifs que de travailler sur nos exploitations.
- Et ça, on en a assez.
- Avec ces nouvelles mobilisations, l'idée de se faire entendre, pas depuis.
- Pénaliser les Français sur les syndicats.
- Le reportage de Lionel Maillet dans les Bouches-du-Rhône.
- Emmanuel Macron, lui, était hier en Argentine à...
Transcription générée par IA