Retranscription des premières minutes du podcast :
- Très bon début de semaine à tous avec Sud Radio, il est 5h.
- Bonne fête avec Sud Radio.
- Parlons vrai.
- Nous sommes le lundi 16 décembre, le journal de 5h nous est présenté par Laurie Leclerc.
- Bonjour Laurie.
- Bonjour Benjamin, bonjour à tous.
- La course contre la montre à Mayotte pour secourir les habitants, 48h après le passage du cyclone Shido.
- Le bilan pourrait grimper à des centaines voire des milliers de morts.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie.
- L'incompréhension à Dunkerque, un homme de 22 ans est suspecté d'avoir abattu 5 personnes en moins de 2h samedi.
- Ses motivations restent floues.
- Le choc chez les proches des victimes, nous entendrons un témoignage dans ce journal.
- François Bayrou, à la recherche de ses ministres, le nouveau locataire de Matignon, reçoit les représentants des différentes forces politiques aujourd'hui et demain.
- Et puis contre les amendes impayées, les transports de Marseille prennent une initiative originale et ça marche.
- Les contrôleurs proposent un abonnement au lieu de sanctionner les voyageurs.
- Mais tout d'abord à Mayotte, les autorités craignent des centaines voire des milliers de morts après le passage du cyclone Shido.
- Le bilan officiel, encore très provisoire, fait état de 14 morts et plus de 250 blessés.
- De nombreuses familles sont sans nouvelles de leurs proches, comme par exemple à Sada, dans le centre-ouest de l'île.
- Racha Mousdi-Koudine est la présidente de l'association Mayotte à Soif.
- Elle coordonne une cellule de crise citoyenne depuis l'île de la Réunion.
- Il y a des villages entiers, je n'ai pas de nouvelles.
- Moi, je prends l'exemple de Sada.
- Et je trouve que ce n'est pas normal qu'un village entier comme ça, aucune information de l'État, aucune information des forces de l'ordre, ce qu'elle est la situation à Sada.
- Il y a plus de 10 000 personnes à Sada et on n'a aucune nouvelle.
- C'est-à-dire que dans tous les villages à peu près, on essaie de répertorier.
- Mais même si Sada est coupée dure extrême, on n'a aucune nouvelle de nos familles, de nos collègues, de nos amis.
- Même les professionnels sur place ne donnent pas de nouvelles, ce qui n'est pas normal en fait.
- En plus des habitants de l'archipel, plus de 100 000 personnes vivent dans des bidonvilles, pour certains totalement rasées par le cyclone, ce qui fait craindre un bilan humain catastrophique, selon le préfet de Mayotte, François Zervier-Beuville.
- Je n'imagine pas que nous n'ayons malheureusement pas plus de victimes, que je ne pourrais pas décompter.
- Je le dis de façon officielle.
- Pourquoi ? Parce que la tradition musulmane, c'est d'enterrer les personnes dans les 24 heures.
- Ce qui est une tradition, évidemment, que le préfet de Mayotte ne remettra pas en cause.
- Et par conséquent, il sera très difficile d'avoir un bilan final.
- Mais je pense que le bilan en lui-même est un bilan beaucoup plus lourd.
- C'est extrêmement difficile à dire. Je pense qu'il y aura certainement plusieurs centaines.
- Peut-être rapprocherons-nous le millier, voire quelques milliers.
- François-Xavier Beuville au micro...
Transcription générée par IA