Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Très bon début de journée à tous avec Sud Radio, mardi 7 janvier, il est 5h. » « Parlons vrai. » « Et le journal de 5h nous est présenté par Laurie Leclerc. Bonjour Laurie. » « Bonjour Benjamin, bonjour à tous. » « Ça bouchonne, 200 procès d'assises en attente dans les bouches du Rhône, les magistrats pointent du doigt des tribunaux engorgés par les dossiers liés au trafic de drogue.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie. » « L'attentat de Charlie Hebdo et de l'hyper-cachère, journée d'hommage et de commémoration aujourd'hui.
- Les deux attentats, on le rappelle, avaient fait 16 victimes en 2015.
- Emmanuel Macron dénonce un manque de reconnaissance des dirigeants africains après l'intervention militaire française au Sahel, nous l'entendrons.
- Et puis secousse politique au Canada, le Premier ministre Justin Trudeau annonce sa démission. » « Le narco-banditisme, le constate Gérald Darmanin, qu'il le dit, rien ne va dans le ministère.
- Ce qui m'appartient, c'est la question de la drogue. » « Déclaration du ministre de la Justice hier matin sur RTL.
- La lutte contre le narco-banditisme est l'une des priorités de Gérald Darmanin.
- Mais il déplore le manque de moyens et la lenteur de la justice.
- Par exemple, 11 années d'attente à Paris pour certaines affaires.
- Lionel Maillet à Marseille et dans sa région, ça ne va pas mieux. » « Des années de retard, des dossiers qui s'entassent.
- 200 procès d'assises sont en attente dans les bouches du Rhône.
- Isabelle Fernandez, la secrétaire générale adjointe de l'UNSA, a servi judiciaire.
- Le manque de moyens.
- « Parce qu'on manque de greffiers et on manque de magistrats pour les juger tous les jours.
- On manque aussi de salles d'audience.
- Donc l'immobilier, c'est aussi important.
- Ça pose un problème pour les victimes qui sont en attente.
- Et ça pose un problème aussi au niveau de la justice, qui est la réponse pénale.
- Il faut qu'elle intervienne rapidement.
- Les gens ne comprennent pas pourquoi c'est aussi long. » Elle a dû attendre 7 ans avant de voir un juge d'instruction.
- Karima Mézienne est porte-parole d'un collectif de familles de victimes.
- Elle a perdu un frère dans un règlement de compte.
- « J'ai une commission rogatoire qui dit quelles sont les identités.
- J'ai des assassins de mon frère depuis 2017.
- Et il ne se passe rien dans le dossier.
- Il ne se passe strictement rien.
- Et j'ai eu l'honnêteté d'avoir un enquêteur qui m'a dit « Écoutez, on manque de moyens.
- On doit prioriser les dossiers.
- Comme on doit faire une politique du chiffre aussi, on fait des dossiers sur lesquels il y a des preuves directes de l'ADN ou autre.
- Et les autres dossiers où on pourrait les sortir, on n'y arrive pas parce qu'il nous faudrait 3 fois plus d'équipes. » À peine 4 affaires jugées sur la cinquantaine que suit ce collectif.
- Pour tenter de désengorger Marseille, ces affaires de narco-banditisme sont parfois délocalisées à des centaines de kilomètres.
- Et Gérald Darmanin a annoncé...
Transcription générée par IA