Retranscription des premières minutes du podcast :
- Excellent réveil avec Sud Radio. Très bon début de semaine à tous. Il est 5h.
- C'est radio ! Parlons vrai.
- Nous sommes le lundi 10 mars. Le journal de 5h nous est présenté par Maxime Trouleau. Bonjour, Maxime.
- Bonjour, Benjamin. Bonjour à tous.
- À Marseille, le combat continue pour des dizaines d'épiceries de nuit. Un arrêté doit suspendre leur ouverture entre 22h et 6h du matin.
- Pendant un mois, la justice pourrait en décider autrement aujourd'hui.
- Les autres titres de l'actualité. Maxime, la colère des médecins étrangers. D'abord...
- Oui, ils étaient plus de 16 000 en France en 2023. Ils sont parfois indispensables à nos hôpitaux.
- Une poignée d'entre eux avait entamé une grève de la faim pour aller alerter sur leur précarité.
- Ils étaient ce week-end devant le ministère de la Santé. Nous les entendrons.
- Rencontre États-Unis-Ukraine. Dès aujourd'hui, en Arabie saoudite, Ursula von der Leyen, elle l'assure, les États-Unis sont bien toujours les alliés de l'Europe.
- Et puis Benjamin connaît le nom du remplaçant d'Antoine Dupont.
- Avec le 15 de France, qui sera écarté des terrains pendant de longs mois.
- Mais tout d'abord, elles sont donc accusées de tapage nocturne.
- À Marseille, les épiceries de nuit devront fermer le 21 mars prochain, dès 22h, pour un mois.
- Mais les gérants plaident leur bonne foi et n'ont pas dit leur dernier mot.
- Oui, la préfecture avait décidé de faire un test grandeur nature sur plusieurs de ces épiceries, avant peut-être de pérenniser cette décision au-delà d'un mois donc.
- Sauf que c'est une question de survie pour bon nombre d'entre elles.
- Alors les gérants de ces magasins contestent en justice l'arrêté de la préfecture de police.
- Ils dénoncent une décision disproportionnée et arbitraire, Lionel Maillet.
- 4, 5, 6, 6, 40, s'il vous plaît. En carte.
- 80% de son chiffre d'affaires, Lucas Sosa le fait en pleine nuit.
- Installé près du Vieux-Port, il ne comprend pas qu'on lui impose de fermer son épicerie à 22h.
- Ah ben regardez, on a fait signer des pétitions, on a des attestations des voisins qui prouvent que nous, on n'a aucune nuisance.
- Moi, s'ils m'accusent de blanchiment ou d'être un trafiquant, je sais pas, de drogue, d'armes, de ce qu'ils veulent, qu'ils enquêtent sur moi et qu'ils le prouvent.
- Moi, je suis un travailleur, s'ils veulent me suivre, ils le voient.
- Je suis tous les jours en métro, à Auchan, à Leclerc, je cherche des promotions.
- Je comprends pas du tout cet arrêté, en fait.
- Le texte de la préfecture de police doit rentrer en vigueur le 21 mars pour lutter contre les troubles à l'ordre public dans le centre-ville de Marseille.
- Franchement, ça me choque parce que c'est pas normal.
- C'est des travailleurs, ils sont là, ils font des heures pas possibles.
- Il y en a, ils ferment jusqu'à 2-3h du matin, il y a des alimentations.
- Ici, dans le 7e, c'est calme. Les voisins, ils se plaignent pas.
- Donc c'est qu'il n'y a pas de problème.
- Ah ben ça, c'est sûr, parce qu'il n'y a que ça qui est ouvert.
- Donc si on a besoin de quelque chose, ben pour des boissons, des chips...
- Une dizaine de commerces contestent la fermeture.
- Maître Simon Béchelaine défend 5 gérants.
- Peut-être qu'il existe des épiceries de nuit qui ne respectent pas l'ordre public, effectivement, et qui causent des troubles.
- Mais dans ce cas-là, il faut les sanctionner individuellement et pas de manière générale.
- On a des très bons élèves également.
- Ce référé suspension sera examiné cet après-midi par la justice.
- Le reportage de Lionel Maillet, pour Sud Radio.
- C'est un procès aux plus de 300 victimes qui rentre dans sa 3e semaine aujourd'hui, le procès de Joël Lesquarnèque.
- Oui, j'étais capable du pire, a reconnu lui-même l'ancien chirurgien qui est jugé pour 111 viols et 189 agressions sexuelles aggravées par le fait qu'il abusait de sa fonction de médecin et qu'il visait des mineurs de moins de 15 ans.
- L'association face à l'inceste est partie civile dans ce procès.
- Solène Potvin, sa présidente, parle de cette épreuve pour les victimes.
- Pour les victimes, c'est éprouvant d'entendre les récits, d'entendre ce qu'elles ont vécu, qu'elles aient été conscientes ou pas.
- Bien sûr, elles ont lu...
Transcription générée par IA