Retranscription des premières minutes du podcast :
- Brigitte Lay, Sud Radio, le Love Conseil.
- Alors Michel Audoul, on va parler de l'homme aujourd'hui.
- C'est vrai que la femme évolue beaucoup, elle assume de plus en plus son côté masculin, sans craindre pour sa féminité, elle a gagné en liberté, aucun doute, et tant mieux.
- Et c'est vrai que parfois les hommes ont un peu le sentiment de ne plus trouver leur place.
- En même temps, l'homme accepte de s'ouvrir à ses émotions, il accepte mieux de s'occuper de son corps, notamment en pratiquant des épilations.
- Et c'est vrai que le mal gonflé de testostérone, c'est plus trop à l'ordre du jour.
- Et en fait, je crois que la virilité, c'est une force qui permet de prendre, mais elle n'a rien à voir avec le pouvoir ou la domination. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ? Alors avec la domination et le pouvoir, surtout dans leur acception négative, c'est une évidence.
- Ce mauvais masculin qui a été le fait d'un certain nombre d'hommes, et qui peut l'être encore aujourd'hui, n'est absolument pas représentatif du masculin.
- C'est comme si, avec un comportement inapproprié d'un individu, on généralisait à toute une population.
- Donc, il y a des femmes criminelles, on ne va pas dire que toutes les femmes, ce sont des criminels.
- Il y a des hommes criminels, on ne va pas dire que tous les hommes sont des criminels.
- En dehors de ça, je crois que oui, le masculin n'a jamais été cette espèce de matamor, testostérone, poilu, hirsute.
- Et qui règle ces choses à coups de massue.
- Je crois que le masculin, c'est une dynamique, Jung avait beaucoup travaillé là-dessus à travers la notion de l'animus.
- C'est une dynamique qui est une dynamique d'action et de, comment dire ça, de gestion, de maîtrise et d'intervention sur le monde.
- L'homme a besoin d'agir et de faire.
- Absolument.
- Si une femme dit à son conjoint, viens il faut qu'on parle, la première question qui lui vient à l'esprit, c'est qu'est-ce que j'ai fait ou qu'est-ce que j'ai pas fait ? On est dans la notion du faire.
- Alors que peut-être que ça n'est pas du tout ça dont il s'agit, mais simplement dans le besoin de partage ou d'échange.
- La position de l'homme aujourd'hui, elle est un peu compliquée.
- Je suis assez bien placé pour le savoir puisque j'en suis un et je vois bien comment la société présente le masculin en général et la manière avec laquelle on a une espèce de tendance, en tout cas dans certaines populations, à les rendre responsables de tout.
- Et je crois que là-dessus, il va falloir que les équilibres se rétablissent et que chacun prenne la part qu'est la sienne dans ce qui est l'homme aujourd'hui.
- Oui, il a sa part à prendre.
- Oui, il est capable de porter un enfant et de le cajoler et de l'embrasser.
- Oui, il est capable de s'en occuper, de changer ses langes.
- Il est aussi capable de conduire une voiture, on évoquait...
Transcription générée par IA