Retranscription des premières minutes du podcast :
- Brigitte Laé, Sud Radio, le Love Conseil.
- Alors comment aider un ami qui souffre ? On a le sens de l'amitié, Philippe Bruneau, quand on a un ami qui souffre, on a envie de l'aider.
- Et c'est pas toujours simple.
- C'est pas facile, non ? Non, absolument. Donc je vais vous proposer quelques attitudes qui sont justes.
- Tout d'abord, il faut savoir l'écouter sans l'interrompre.
- C'est déjà pas mal, parce que souvent on a envie de réagir trop vite.
- Parce qu'en se confiant à nous, déjà ça va le soulager.
- Ensuite, il ne faut jamais sous-estimer sa douleur, même si ça ne nous paraît pas très grave.
- Pour lui, visiblement c'est grave, donc on évite les phrases « une de perdue, dix de retrouvée », c'est mieux.
- Et puis, si vous vous sentez mal à l'aise, c'est pas grave, simplement faites preuve d'empathie.
- Et regardez-le en souriant.
- Essayez d'être un peu plus synchrone avec ses émotions, sa tristesse, sa colère.
- Triste, évidemment, on essaye de le consoler.
- S'il est fâché, il ne faut pas essayer de le calmer, mais il faut juste le laisser un peu exprimer sa colère.
- Déjà, quand elle est sortie, ça va mieux.
- Troisième point important, pas les conseils « moi à ta place, je ferai » ou le pire, c'est « je te l'avais bien dit ».
- Vous savez, cette phrase terrible.
- Et puis, soyez vigilants.
- Soyez vigilants, surtout s'il vous paraît un peu déprimé.
- Et puis, en revanche, et ça c'est vraiment important, si la personne sans cesse vous abreuve du même discours plusieurs fois, etc., à ce moment-là, il faut le conseiller d'aller voir quelqu'un dont c'est le métier, parce qu'accepter qu'un ami se confie à nous, c'est bien, mais quand c'est répétitif, à ce moment-là, ça ne sert à rien.
- Il ne faut pas être le réceptacle de tous les gens qui souffrent, surtout si c'est des amis, parce qu'on risque de ne plus être sur le même plan.
- Et quand vous disiez, Brigitte, comment aider un proche qui souffre ? C'est s'il parle.
- Mais le nombre de gens qui souffrent et qui ne parlent pas, et comment les inciter à en parler ? Et quelquefois, ça peut amorcer, effectivement, parce que le fait de renvoyer, tu peux aller voir un psychothérapeute, et c'était à la fois une facilité, mais je crois qu'on commence à se confier à des proches.
- On peut continuer, s'il y a besoin, avec un professionnel, mais la grande difficulté, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui souffrent et qui ne parlent pas.
- Ou alors, l'autre écueil, c'est ce que vous dites, il va y avoir une espèce d'accroche permanente, et là, il ne faut pas non plus.
- Et ce qu'il faut surtout bien savoir, c'est que souvent, quand un ami souffre et qu'il se met à nous parler, on a un peu l'impression qu'il tourne en boucle, et qu'il n'écoute pas.
- Il n'y a pas réellement le peu de choses qu'on peut éventuellement lui...
Transcription générée par IA