Retranscription des premières minutes du podcast :
- Brigitte Lay, Sud Radio, le Love Conseil.
- Je crois qu'il va vous plaire ce Love Conseil, Claude Parizeau.
- Je propose d'écrire une lettre émotionnelle.
- Et cette lettre, on va l'écrire pour soi.
- Alors je vais prendre l'exemple de la relation affective.
- Mais on pourrait aussi partir sur une relation amicale, familiale ou même professionnelle.
- Donc vous allez écrire votre ressenti en imaginant que la personne à qui vous adressez cette lettre va vous lire.
- Mais en même temps, elle ne va pas vous lire.
- Donc vous pouvez y aller franchement, vous pouvez transcrire votre colère, vos critiques, bref, tout ce que vous avez sur le cœur.
- Et puis le lendemain, vous allez écrire la réponse que vous aimeriez recevoir sans relire votre lettre.
- Ça c'est très intéressant, vous allez voir.
- Et puis évidemment, cette deuxième lettre, elle sera formidable.
- Elle sera pleine d'excuses, de bienveillance, avec éventuellement des pardons et une reconnaissance de vos préjudices.
- Enfin bref, la lettre que vous...
- Que vous aimeriez recevoir.
- Et peut-être même la solution pour continuer dans la relation et dans de meilleures conditions.
- Une fois ce travail fait, ces deux lettres écrites, vous laissez passer un tout petit peu de temps, au moins une semaine.
- Et vous allez relire tranquillement ces deux lettres.
- Et avec ce recul que vous aurez laissé, avec ce temps qui sera passé, donc il y aura moins d'émotions et en même temps un peu plus de lucidité, et bien vous verrez plus clairement ce qu'il en est de cette relation.
- Qui visiblement ne va pas bien, puisque vous avez eu besoin d'écrire une lettre à la personne en question.
- C'est intéressant, hein ? Moi je trouve que c'est un travail que j'ai dû faire moi-même, personnellement, avec ma thérapeute.
- Oui ? Je trouve ça vraiment bien.
- Oui ? Vous l'avez fait... C'est-à-dire que vous avez écrit à votre thérapeute ? Non, non, elle me faisait écrire.
- Moi c'était un peu différent, je devais écrire parce que je n'arrivais pas à faire des deuils.
- C'est-à-dire que je passais d'une relation à l'autre.
- Je dis à beaucoup d'hommes, on se coupe.
- Et moi je me coupais pour ne pas sentir en fait.
- Et puis je passais à une autre relation pour ne pas sentir toute la tristesse des séparations qui remontaient à l'enfance.
- Et mon travail ça a été d'écrire des lettres à ces partenaires que j'ai...
- Pas aux femmes que vous avez quittées sans expliquer ? Oui, sans expliquer ou pas...
- Moi je ne me sentais pas... J'étais jeune, j'avais entre 25 et 35 ans, où je n'ai pas été toujours, je trouve, correct dans la façon de le faire, parce que j'avais honte ou plein de choses comme ça.
- Et j'écris ces lettres-là et je devais imaginer aussi la réponse que j'avais envie de voir.
- Et c'était un beau travail.
- Oui, parce que ça éclaire beaucoup de choses.
- Tout à fait.
- On ne peut pas trop voir.
- C'est ça.
- Quand il y a un pif, il...
Transcription générée par IA