Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le meilleur de Sud Radio. John Rakotosafi.
- Et soyez tous les bienvenus dans le meilleur de Sud Radio. Pendant une demi-heure, on retrouve ensemble les moments les plus marquants de cette semaine.
- Et on va commencer par cette question, cette question qu'on s'est posée chez Jean-Jacques Bourdin. C'était ce vendredi, avec les procès des viols de Mazan qui continuent.
- Faut-il montrer les vidéos des viols au grand public et notamment aux journalistes ? On s'est posé la question avec l'avocat d'un des accusés.
- C'était donc dans le Grand Matin de Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin.
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Partons pour Avignon, le procès de Dominique Pellicot et de tous ceux qui ont violé sa femme.
- Avec nous, Maître Patrick Gontard, l'avocat de l'un des accusés.
- Maître Gontard, bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin.
- Merci d'être avec nous, Maître Gontard. Vous êtes l'avocat de Jean-Pierre.
- Jean-Pierre, qui est l'un des accusés, qui a reconnu avoir violé avec Dominique Pellicot sa propre femme.
- « Je suis un violeur », a dit votre client, « comme ceux qui sont dans cette salle. J'ai été un violeur criminel. » Je peux le dire haut et fort. « J'ai été un violeur. J'ai été un criminel. Mais maintenant, c'est fini.
- J'ai fait des violences conjugales. J'ai commis des violences conjugales. J'ai appris le mot.
- » Très intéressant, ce qu'il dit. « J'ai appris le mot. Ce que j'ai fait, c'est horrible. Je veux une punition dure. » Tous les accusés, tous les accusés qui sont dans la salle n'ont pas cette même position, Maître Gontard.
- Écoutez, vous avez à peu près 2 tiers des accusés qui reconnaissent avoir violé Mme Pellicot.
- Dominique Pellicot reconnaît avoir violé la femme de mon client. Et puis vous avez un tiers qui discute sur...
- Le piège, disent-ils, dans lequel il serait tombé, monté par Pellicot. Et puis éventuellement, l'acceptation tacite de Mme Pellicot à participer à ces actes-là.
- Voilà. C'est leur position. Je la partage pas en tant que citoyen, mais c'est leur position. Et leurs avocats ont parfaitement le droit de soutenir cette thèse si elle peut être plausible.
- Alors au cœur des débats, le consentement. Je vais y revenir, Maître Gontard. Mais aujourd'hui, aujourd'hui, la question se posera une nouvelle fois.
- Faut-il diffuser les vidéos des viols au public et aux journalistes ? Le président refuse, mais Gisèle Pellicot et ses avocats le souhaitent. Et vous ? Alors moi, en ce qui me concerne, mon client reconnaissant les faits, il ne voit aucun inconvénient à ce que l'on puisse visionner, diffuser les photos, parce qu'il n'y a que des photos de viols concernant. Mais j'allais dire qu'on est devant un problème de droit, c'est-à-dire que la Cour a ordonné un procès public.
- Il y a eu un débat. Procès public veut dire possibilité de tout voir. Dans la Cour d'assises ou à l'occasion d'un procès, on voit des images qui ne sont pas très agréables.
- Vous savez, moi, j'ai un dossier dans...
Transcription générée par IA