Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le meilleur de Sud Radio.
- La colère agricole, comment y répondre ? On verra ça avec la ministre de l'Agriculture.
- Elle était l'invité de Patrick Roger cette semaine.
- Mais avant ça, parlons de ce qui vous concerne de très près ce soir.
- On l'a écouté hier, c'était vendredi.
- La ministre de l'Énergie qui nous dit si nos factures vont augmenter à nouveau cet hiver ou pas.
- Elle est l'invité de Patrick Roger.
- Sud Radio, l'invité politique.
- Patrick Roger.
- Mon invité politique ce matin, c'est Olga Giverney, qui est ministre des Législatives.
- Elle est déléguée en charge de l'énergie.
- Bonjour Olga Giverney.
- Bonjour.
- Et vous étiez avant dans l'Ain.
- C'est ça, nous en parlions en député de l'Ain.
- Donc vous venez du terrain, vous connaissez le terrain.
- Alors vous êtes en charge de l'un des points clés aujourd'hui, l'énergie.
- Parce que c'est le sujet de notre époque.
- L'énergie est au centre de tout.
- Je le disais tout à l'heure, gaz, pétrole, électricité, énergie renouvelable, les gens passent.
- La guerre en Ukraine, les tensions avec la Chine.
- Ce que nous payons sur nos factures, tout revient à l'énergie aujourd'hui.
- Alors parlons très concrètement.
- Quelles seront nos prochaines factures, par exemple, d'électricité ? Parce qu'on a du mal à voir les choses entre, d'un côté, on nous annonce que ça va baisser.
- Et puis de l'autre, potentiellement, en fait, une taxe dans le cadre du budget 2025.
- Alors la bonne nouvelle, c'est, vous parliez des crises tout à l'heure, on en est sortis.
- Et on en est sortis.
- Et donc on a aujourd'hui un marché de l'énergie qui est beaucoup plus stable.
- Et donc qui donne plus de prévisibilité.
- Ce qui nous permet de pouvoir dire aux Français, à nos auditeurs, que nous pouvons baisser leurs factures.
- L'électricité, c'est ce que nous prévoyons d'ici en février, de pouvoir baisser de 9% la facture d'électricité.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que pour une facture de 300 euros par mois pour un foyer, eh bien, il sera plutôt à 270 euros, soit moins 30 euros sur la facture.
- Ça, c'est ce qu'on peut dire.
- Pourquoi ça baisse, en fait, de ce côté-là ? Parce que vous dites, on sort de la crise.
- Oui, on en sort, mais ça ne peut être que provisoire aussi.
- Parce qu'il peut y avoir de nouvelles tensions.
- Il peut y avoir toujours des nouvelles tensions.
- Non, mais ce qu'on sait, c'est que nous, nous avons mis un gros coup de boost sur notre production d'électricité, notre production d'énergie décarbonée.
- C'est l'objectif.
- Et on sait aussi, probablement, que cet hiver, ça serait moins rude que ce qu'on pourrait le croire.
- Donc, c'est les prévisions.
- Évidemment, on n'est pas à l'abri qu'il puisse y avoir une avarie, qu'il puisse y avoir des tensions géopolitiques.
- On le sait.
- Mais le travail que je mène aujourd'hui, c'est d'assurer une indépendance, une souveraineté énergétique qui permette aux Français d'être rassurés sur leur capacité à s'assurer.
- À se chauffer, à...
Transcription générée par IA