Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi.
- Ça sera à suivre dans les prochaines minutes et puis on parlera aussi de cette émission spéciale des 30 ans des enfants de la télé qui avait lieu hier sur France 2, émission culte que vous avez peut-être regardé à la télévision.
- En attendant, le meilleur de Sud Radio débute avec l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi, le porte-parole du Rassemblement National Julien Audoul qui revenait sur les réquisitions contre Marine Le Pen.
- Sud Radio.
- L'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité ce matin, Julien Audoul qui est député Rassemblement National de Lyon et porte-parole du Rassemblement National.
- Julien Audoul, bonjour.
- Bonjour.
- Bien, réquisition du parquet dans l'affaire des conseillers parlementaires, des assistants parlementaires des anciens députés européens du Front National, je rappelle, du Front National.
- Julien Audoul, vous étiez prévenu et vous êtes prévenu puisque réquisition contre vous.
- Vous, c'est quoi ? C'est dix mois de prison avec sursis et un an d'inéligibilité.
- C'est bien cela.
- Oui, d'accord. C'est bien cela. C'est-à-dire que s'il y a dissolution de l'Assemblée nationale au mois de juin prochain, vous ne pouvez pas, si la condamnation tombe, vous ne pourrez pas vous représenter.
- Oui, pour l'instant, ce sont des réquisitions. Ce n'est pas un jugement.
- On est d'accord. Ce ne sont que des réquisitions.
- Les procureurs ne sont pas les juges et ce sont les juges qui, au final, rendront leur...
- Leur jugement. Mais on voit bien, et moi, je l'ai vu sur le terrain, dans ma circonscription de Lyon, et le nombre de Français qui ont manifesté leur indignation en signant la pétition que nous avons lancée, on est à plus de 250 000 en quelques jours, montre bien qu'il y a un véritable problème, que ce réquisitoire est outrancier, disproportionné, et que la volonté que tout le monde voit, c'est d'affaiblir le Rassemblement national Premier Parti de France et de couper les jambes de Marine Le Pen.
- Vous ne pourrez pas vous présenter à l'élection présidentielle.
- Est-ce que vous avez le moindre élément matériel pour affirmer que les réquisitions ont été validées par l'Élysée, par exemple ? Non.
- Puisque j'ai l'impression que vous insinuez que les procureurs sont aux ordres.
- Non, mais déjà, les procureurs, donc, dépendent du parquet.
- Sont aux ordres ? Parquet dépend du...
- Est-ce qu'ils sont aux ordres ? C'est factuel. Les procureurs dépendent du pouvoir politique. C'est une réalité.
- Ils s'expriment. Ils devraient s'exprimer.
- Ils devraient s'exprimer au nom de la société.
- Et vous savez, la petite phrase de la procureure, en fin de réquisitoire, qui nous dit « je ne peux pas vous demander la relaxe car ça me ferait trop mal », ça a été un aveu.
- Ça veut dire que ces réquisitoires étaient véritablement dans l'acharnement, dans la brutalité et dans une volonté manifeste de sanctionner le Rassemblement national.
- Non pas pour ce qu'il a fait, mais pour ce qu'il est.
- Et c'est là où c'est très grave, très clairement.
- Moi, je vois d'autres...
- D'autres...
Transcription générée par IA