Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi.
- Et c'est parti pour revivre, comme chaque dimanche à 15h, les moments les plus marquants de ces 7 derniers jours sur Sud Radio.
- Pour commencer, dans quelques instants, Mika, qui était le parrain du Téléthon, vous avez pu vivre à la télévision ce week-end sur France Télévision.
- Il est venu nous expliquer pourquoi il avait décidé de s'associer à cet événement caritatif.
- On va retrouver également dans quelques instants Jean-Jacques Bourdin pour parler du prix du chocolat qui a explosé en un an.
- Et forcément, on en parle avec aujourd'hui, le début du calendrier de l'Avent et les petits chocolats que vous allez ouvrir.
- Mais avant ça, Jean-Jacques Bourdin le retrouve pour l'invité politique avec ce mercredi, la présidente de l'Assemblée Nationale, Yael Brown-Pivy, qui était notre invité exceptionnel pour tout simplement parler de la capacité de la France à, oui ou non, réussir à tourner sans un nouveau budget.
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Yael Brown-Pivy, présidente de l'Assemblée Nationale, est notre invité ce matin. Bonjour.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin.
- Les débats budgétaires, trois textes au Parlement, la crise politique possible.
- Marine Le Pen qui rencontre hier le Premier ministre.
- Elle n'est pas seule à l'avoir rencontrée d'ailleurs.
- Tous les partis politiques sont reçus.
- Si ce budget reste en l'état, nous voterons la censure, dit Marine Le Pen.
- Si le budget n'est pas voté, si la censure est votée avant la fin de l'année, que se passera-t-il, Yael Brown-Pivy ? Catastrophe, crise financière, j'entends tout.
- Alors moi aussi j'entends tout et souvent n'importe quoi.
- Donc en fait, tout dépend du moment où la motion de censure, si elle doit être votée, sera votée.
- Tout dépend du cadencement.
- Mais nos textes sont bien faits, notre constitution et nos règles sont là.
- Donc pas de catastrophe annoncée, pas de shutdown à l'américaine, c'est-à-dire que nous avons différents scénarios possibles.
- Mais pourtant c'est ce que dit Maude Bréjon, porte-parole du gouvernement.
- La présidente de l'Assemblée nationale vous dit l'inverse ce matin à votre antenne.
- Il n'y a pas de scénario catastrophe.
- Nous avons des mécanismes pour faire face.
- Le gouvernement peut présenter au Parlement ce qu'on appelle une loi spéciale pour prélever les impôts à partir du 1er janvier.
- Il peut y avoir reconduction des dépenses par décret pour pouvoir payer les fonctionnaires, les retraités, etc.
- Donc pas d'inquiétude majeure.
- Après, ça crée de l'instabilité politique évidemment.
- Et ça, ça doit inquiéter tout le monde.
- Mais il ne faut pas non plus avoir une vision trop catastrophique.
- Parce que moi, je ne veux pas inquiéter nos compatriotes.
- Nous avons de toute façon des solutions parce que nous sommes en responsabilité.
- Alors.
- Je vous dis ça parce que le Premier ministre est poussé de tous côtés.
- Marine Le Pen qui lui demande de prendre des mesures sur le pouvoir d'achat, notamment revenir sur l'augmentation des taxes sur l'électricité.
- Et puis de l'autre côté, on a Gabriel Attal...
Transcription générée par IA