Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi.
- La voix française de Oui Oui, elle était l'invité ce vendredi de Valérie Expert et de Gilles Gansman.
- On l'écoutera d'ici quelques instants.
- Puis on va parler aussi du métier de maire.
- Est-ce que c'est devenu un métier impossible ? Élément de réponse dans les prochaines minutes sur l'antenne de Sud Radio.
- Mais en ça, je vous propose de réécouter l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin.
- Ce jeudi, invité exceptionnel, le garde des Sceaux qui était à notre micro, Gérald Darmanin, ministre de la Justice.
- Nous recevons Gérald Darmanin, ministre de la Justice.
- Bonjour, garde des Sceaux, merci d'être avec nous.
- Alors, une question ou deux sur la situation internationale.
- Il y aura rencontre, c'est confirmé, on le disait tôt ce matin sur l'antenne de Sud Radio, aujourd'hui à Moscou, entre l'envoyé spécial de Donald Trump et Vladimir Poutine.
- Rencontre en tête-à-tête, délégation américaine et délégation russe.
- Hier soir, en France, les députés ont adopté une résolution sur le renforcement du soutien à l'Ukraine.
- Le texte appelle à la saisie des avoirs russes.
- Est-ce que vous êtes favorable à cette saisie ? Alors, cette saisie existe déjà sur le territoire national.
- La question, c'est est-ce que cette saisie peut être utilisée et confisquée au profit des Ukrainiens ? C'est un autre sujet.
- Alors, il y a une difficulté avec le droit international, ce n'est pas ma partie, mais si j'ai bien compris, il y avait une difficulté avec le droit international, de pouvoir utiliser ces avoirs pour le donner aux Ukrainiens.
- Cependant, sur le plan politique et moral, on comprend très bien pourquoi il faut le faire, bien sûr.
- Il faut le faire ? Oui, je pense que les Ukrainiens ont besoin des moyens supplémentaires pour aider leur population et pour aider militairement à pouvoir ensuite négocier la paix, parce qu'il faudra bien aller vers une paix.
- Et c'est normal que les Russes et les avoirs russes contribuent à cela.
- Donc, il faut saisir ? L'État français.
- L'État français.
- Les Français payent en partie la guerre en Ukraine, comme beaucoup d'autres Européens.
- La saisie est déjà faite.
- La question, c'est est-ce qu'on confisque au profit des Ukrainiens ? La réponse est oui.
- Bien.
- La menace russe.
- On parle beaucoup de la menace russe.
- Elle est aussi islamiste, parce que beaucoup l'ont oubliée.
- Beaucoup ne savent pas qu'en Russie, il y a, par exemple, l'Ingouchi.
- Il y a, par exemple, la Tchétchénie, qui sont des fédérations, des membres de la fédération de Russie, mais qui sont musulmanes.
- Des ptères musulmanes.
- Il y a des OQTF qui devraient être expulsés vers la Russie et que les Russes n'acceptent pas.
- Oui, beaucoup.
- Beaucoup.
- Aujourd'hui, on dit que...
- Quand je dis on dit, c'est la DGSI, c'est le Parquet national antiterroriste.
- La menace principale islamiste qui nous touche et qui touche l'Europe, c'est ce qu'on appelle l'État islamique au Khorassan.
- C'est quoi l'État islamique au Khorassan ? C'est une partie de l'État islamique qui se développe dans les ex-républiques soviétiques.
- Et notamment, vous avez raison, entre l'Afghanistan, l'Ingouchi, la Tchétchénie.
- C'est eux qui sont responsables de l'attentat dit de Moscou, qui nous a beaucoup touchés, vous l'avez vu, au début d'année dernière.
- C'est eux qui ont été responsables de plusieurs attentats.
- Ou l'attentat déjoué, notamment, quand j'étais ministre de l'Intérieur, on a déjoué un attentat de l'État islamique au Khorassan par des Tchétchènes à Strasbourg, sur le marché national de Strasbourg.
- Heureusement, nos services sont intervenus avant.
- Mais ce sont des citoyens russes, Tchétchènes donc, qui ont tué Samuel Paty.
- Oui.
- Un citoyen ingouche, donc russe, qui a tué Dominique Bernard.
- Donc la menace de l'État islamique, la menace islamiste, elle est aujourd'hui la plus dangereuse, même s'il peut y en avoir d'autres, évidemment, vient de ces communautés de citoyens russes.
- Alors pendant longtemps, on n'a pas expulsé les citoyens russes en Russie, parce qu'on se refusait de le faire, parce que les islamistes sont aussi des opposants politiques, parfois Vladimir Poutine, c'est le cas des Tchétchènes, chacun le sait.
- Ça dépend lesquels, hein, Tchétchènes.
- Ça dépend lesquels, mais en tout cas, les islamistes radicaux, qui sont venus chez nous et qui ont demandé l'asile, c'est...
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