Retranscription des premières minutes :
- Le meilleur de Sud Radio, John Rakotosafi.
- L'extrait d'ici quelques instants.
- On parlera aussi de Pascal Bataille qui lui fait son retour à la rentrée sur W9 avec son acolyte Laurent Fontaine pour le retour de Yac La Vérité qui compte.
- Mais avant ça, je vous propose de réécouter la ministre du Travail, Catherine Vautrin, qui était présente au micro de Jean-Jacques Bourdin.
- C'était mardi dernier pour parler notamment du travail le 1er mai pour les boulangers et les fleuristes qui est actuellement interdit.
- Alors est-ce qu'il y aura des dérogations cette année ? Réponse maintenant sur Sud Radio.
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous, Catherine Vautrin est notre invitée, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles.
- Catherine Vautrin, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous.
- Alors, le 1er mai, les boulangers pâtissiers notamment, mais pas que, ne peuvent pas employer du personnel.
- Contrôle l'année dernière, ça a provoqué une émotion, il y a eu des amendes.
- Est-ce qu'il y aura des contrôles cette année ? Alors, comme vous le savez, ce sont les inspecteurs du travail qui déterminent leur plan de contrôle.
- L'inspecteur du travail qui travaille pour le ministère du Travail ? Attention Jean-Jacques Bourdin, l'indépendance de l'inspecteur du travail, c'est un sujet majeur.
- En revanche, ça ne m'empêche pas de parler effectivement du sujet du 1er mai.
- Alors, il faut qu'on se rappelle le cadre.
- Le 1er mai, dans la loi, c'est le seul jour de l'année qui est certes férié, mais surtout chômé, et c'est ça le fond du problème.
- C'est que ce jour est chômé, c'est-à-dire que c'est un jour où on chôme et on est payé.
- Et donc, il y a dans notre droit des règles extrêmement précises dans le Code du Travail pour qui peut travailler ou pas.
- Il y avait une tolérance depuis des années qui existait.
- Oui, depuis très longtemps, jusqu'en 2006.
- Voilà, tout à fait, avec un arrêt de la Cour de cassation.
- Et donc, le sujet aujourd'hui, c'est de faire bouger la loi pour faire reconnaître qu'effectivement, certaines professions ont une activité.
- Je pense aux boulangers.
- Bouger la loi, quand ? Dès que ce sera une proposition de loi, probablement avec des parlementaires.
- Mais pour ce 1er mai-là, est-ce que vous demandez ce matin qu'il n'y ait pas de contrôle ? Je ne peux pas demander qu'il n'y ait pas de contrôle.
- Je n'ai pas d'injonction à donner aux inspecteurs du travail.
- En revanche, je dis aux boulangers, un, que le boulanger, lui, peut travailler, que son conjoint non salarié peut travailler.
- Mais derrière, je dis aux boulangers, attention, il y a effectivement, potentiellement… Est-ce que… Une petite… Une petite… À titre personnel, vous demandez à ce qu'il n'y ait pas de contrôle.
- À titre personnel, je suis prête à aller aider un boulanger bénévolement s'il en a besoin, parce que je sais combien le pain est important dans notre pays et combien… Mais oui, ça a provoqué une émotion, vous comprenez ça.
- Mais je suis complètement d'accord.
- Mais il n'y a pas que les boulangers, on en parle beaucoup depuis… Mais Jean-Jacques… Comment ? Comment on ne peut pas travailler le 1er mai alors qu'on est payé double et qu'on a envie de travailler ? Mais Jean-Jacques Bourdin, je partage complètement cette idée.
- C'est la raison pour laquelle il faut adapter les textes qui, essentiellement, adaptent les textes, les représentants des Français, les parlementaires, et c'est ce qu'ils vont faire pour que les boulangers… Ça fait partie des grandes traditions françaises, le pain frais tous les jours.
- Espérons que les inspecteurs du travail vont vous écouter, Catherine, et nous écouter, écouter les Français, Catherine Vautrin, nous verrons bien.
- Est-ce que vous êtes favorable à la suppression de l'abattement fiscal des retraités, 10% ? Mais quelle brutalité ! Mais c'est une question directe.
- Nous avons un sujet global, ce sujet global, vous le savez, c'est le financement de notre protection sociale.
- Il y a un modèle qui va avoir 80...
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