Avec Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale et député de Paris
Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale et député de Paris, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Il ne me semble pas nécessaire de demander un vote de confiance."
Jean-Jacques Bourdin : 8h34, merci d'être avec nous, bonjour à toutes et à tous, les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin avec Sylvain Maillard, député de Paris, président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, Sylvain Maillard, bonjour. Bonjour Jean-Jacques Bourdin et bonjour à tous vos auditeurs. Bien, merci d'être avec nous. Le premier ministre, Gabriel Attal, à l'Assemblée nationale devant les députés et puis devant les sénateurs au Sénat, quand son politique de son discours de politique générale.
Sylvain Maillard : C'est pas à moi de l'annoncer mais probablement plutôt la semaine prochaine.
Jean-Jacques Bourdin : Mardi prochain.
Sylvain Maillard : Je n'ai pas de date à vous annoncer mais probablement la semaine prochaine.
Jean-Jacques Bourdin : Probablement la semaine prochaine. Bah la semaine prochaine parce que le président de la République va s'exprimer demain soir, je vais y revenir. Est-ce qu'il demandera la confiance des parlementaires ?
Sylvain Maillard : Vous savez bien que nous sommes en majorité relative. Oui. Et donc le positionnement quand vous demandez la confiance et un vote de confiance des députés, il s'organise traditionnellement sur la Ve République avec les... Vous êtes dans l'opposition de la majorité et donc il ne me semble pas nécessaire de demander un vote de confiance. Je pense par contre qu'il y a besoin d'un discours d'affirmation de ce que veut porter le gouvernement, de ce que veut porter Gabriel Attal et c'est un discours qui sera attendu, évidemment, dans les jours qui viennent.
Jean-Jacques Bourdin : Gabriel Attal aurait-il peur d'un vote de défiance ?
Sylvain Maillard : C'est pas une question de vote de défiance. Vous savez bien que nous sommes en majorité relative.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, justement.
"Les Français ne veulent pas un gouvernement qui soit jugé a priori."
Sylvain Maillard : C'est un positionnement qui sera a priori et donc nous ne voulons pas... les Français ne veulent pas un gouvernement qui soit jugé a priori. Ils veulent juger sur des actes et donc c'est au gouvernement qui est à l'heure actuelle qui doit délivrer le résultat.
Jean-Jacques Bourdin : N'est-il pas dommage qu'un premier ministre, nouvellement désigné, vienne devant l'Assemblée, prononce un discours et que personne ne se prononce sur ce discours démocratiquement en votant ?
Sylvain Maillard : Jean-Jacques Bourdin, si...
Jean-Jacques Bourdin : C'est la démocratie parlementaire, c'est Jean-Luc Mélenchon qui dit ça. Mais il n'est pas le seul à le dire. Démocratie parlementaire.
Sylvain Maillard : La démocratie, elle a choisi au mois de juin 2022 de nous donner une majorité relative. C'est les Français qui l'ont décidé et on se plie à ça. Il nous faut trouver des majorités pour chaque texte. Sur des budgets, vous le savez parfaitement. Nous n'avons pas de majorité puisque c'est l'opposition face à la majorité relative. Et donc il est évident qu'à chaque fois qu'il y a ce type de décision à prendre, les positionnements ne sont pas dans la nuance. C'est pour ou contre. Vous êtes dans l'opposition, vous êtes contre. Vous êtes dans la majorité, vous êtes pour.
Jean-Jacques Bourdin : Ce soir, vous serez reçus par Emmanuel Macron avec tous les parlementaires de la majorité, le gouvernement aussi. Je vous crois savoir qu'Elisabeth Borne sera là aussi ?
Sylvain Maillard : Je ne sais pas si elle sera là. En tout cas, bien sûr, elle est invitée.
"Il a changé le gouvernement, changé de premier ministre et pour lancer une nouvelle impulsion."
Jean-Jacques Bourdin : Bon, ce soir donc, qu'attendez-vous du président de la République qui va s'exprimer demain à 20h15 conférence de presse sur toutes les chaînes de télévision. Enfin toutes les chaînes de télévision, je ne sais pas encore si les grandes chaînes vont retransmettre toute la soirée en direct, mais parce que ça va durer. On parle de deux heures, mais ça va durer au moins trois heures avec Emmanuel Macron. Qu'attendez-vous ?
Sylvain Maillard : C'est une initiative forte qu'il veut porter. Je n'ai pas d'informations à vous donner à ce micro ce matin. Mais vous dire que c'est évidemment un tournant, en tout cas c'était annoncé et dit par le président de la République, un tournant du quinquennat. Il nous donnera sûrement plus d'informations ce soir à l'Elysée. Mais évidemment ce sera un moment fort et qui va, comme il l'annonçait d'ailleurs, c'est un tournant du quinquennat, un rythme différent dans ce quinquennat. Il a changé le gouvernement, changé de premier ministre et pour lancer une nouvelle impulsion.
Jean-Jacques Bourdin : Il a besoin de reprendre l'ERN ?
Sylvain Maillard : Je pense qu'on a terminé une séquence.
Jean-Jacques Bourdin : Mauvaise ?
Sylvain Maillard : Écoutez, moi je vais vous dire, l'année dernière, je suis assez fier des réformes que nous avons portées. Parfois très impopulaires, la réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage, la réforme sur l'immigration, c'est des réformes difficiles à porter. Nous les avons portées jusqu'au bout. Nous avons été élus pour ça, réformer la France. Et donc moi je suis très fier du bilan que nous avons eu en 2023-2024 est une nouvelle année, une année importante, pour nous. Evidemment pour le député de Paris que je suis, les Jeux Olympiques vont rythmer cette année, mais je crois, au-delà de ça, avec les élections européennes et puis la géopolitique, peut-être nous aurons l'occasion d'en parler, on voit qu'on a changé de dimension. Il est important qu'on puisse aussi dans la l'expression gouvernementale avoir une autre phase. (...)