Avec François-Xavier Bellamy, député européen LR et tête de liste aux élections européennes
François-Xavier Bellamy, député européen LR et tête de liste aux élections européennes, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"La femme est morte, premier drame dans cette mobilisation agricole."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 8h34, bonjour à toutes et à tous. Les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin avec François-Xavier Bellamy, tête de liste LR, aux européennes et députés européens. François-Xavier Bellamy, bonjour.
François-Xavier Bellamy : Bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous, la colère des agriculteurs avec ce drame à Pamiers, dans l'Ariège. Une voiture qui fonce sur un blocage, sur des bottes de paille, une femme est morte, blessés graves. En fait, la femme, le mari, la fille étaient sur ce barrage, étaient bousculés, renversés par cette voiture. La femme est morte, premier drame dans cette mobilisation agricole. François-Xavier Bellamy.
"Un pays qui laisse mourir ceux qui le font vivre, c'est un pays qui n'a pas d'avenir."
François-Xavier Bellamy : Évidemment, c'est une nouvelle absolument terrible et je voudrais dire à quel point nous pensons tous à cette femme, à ses proches, à ceux qui ont été blessés en espérant qu'ils puissent être rapidement pris en charge. Je pense aussi à tous les agriculteurs qui manifestaient avec eux et vous disiez Jean-Jacques Bourdin, premier drame, c'est vrai. Mais en même temps, c'est aussi une manière de se souvenir que dans notre pays aujourd'hui, deux agriculteurs se donnent la mort tous les jours. La crise du monde agricole, elle fait des morts, elle tue des gens et elle tue ceux qui nous font vivre. Un pays qui laisse mourir ceux qui le font vivre, c'est un pays qui n'a pas d'avenir. Et pour notre part, nous n'avons pas attendu la mobilisation actuelle pour le dire, pour le crier. Ça fait des années que nous disons, ça fait des années que nous nous battons au Parlement européen pour dire que nous avons le devoir, le devoir de sauver nos agriculteurs parce qu'aujourd'hui, l'agriculture française est effectivement en danger de mort. Et si elle devait disparaître, c'est pas seulement les agriculteurs qui y perdraient. Ça, je crois que c'est très important que tout le monde le comprenne. Le sujet de la crise de l'agriculture ne concerne pas les agriculteurs seulement. Elle concerne tous les Français parce que si les agriculteurs français devaient disparaître demain, c'est nous tous comme consommateurs mais aussi comme citoyens qui avons à y perdre l'alimentation sur laquelle nous comptons. (...)