Avec Marc Fesneau, Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Marc Fesneau, Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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"Vous les empêcherez d'entrer dans Paris, d'entrer dans Lyon, d'entrer à Rungis ?"
Jean-Jacques Bourdin :Il est 8h34, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous. Les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin avec Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, bonjour. Merci d'être avec nous. La colère des agriculteurs ne faiblit pas sur l'assise près de Rungis. Ils sont installés à quelques encablures de Rungis. Ils veulent encercler Paris, encercler Lyon. Vous les empêcherez d'entrer dans Paris, d'entrer dans Lyon, d'entrer à Rungis ?
Marc Fesneau : Les choses ont été très clairement dites par le Premier ministre et par le ministre de l'Intérieur. Il ne peut pas être question, et d'ailleurs la plupart d'entre le disent, de bloquer, ce sont des travailleurs, les exploitants agricoles, et ils savent ce que c'est aussi que d'être travailleur pour les autres franciliens, pour ceux qui sont à Lyon ou ailleurs. Il ne peut pas être question d'avoir un blocus d'une telle ou telle ville paris et les grandes métropoles régionales. Et donc l'objectif c'est bien d'abord de dialoguer, mais on va y revenir pour apporter un certain nombre de réponses concrètes, et puis deux, de ne pas se retrouver dans une situation qui soit une situation de blocus, parce que je pense que c'est mauvais pour tout le monde ce genre de situation. Je comprends très bien la colère, c'est pas le sujet. Je n'élue pas ni la colère, ni des difficultés qu'ils rencontrent, mais les principes ont été posés par le ministre de l'Intérieur de ne pas en arriver à un blocus, à un autre blocus de Rungis.
"Ils maintiennent leur blocus, ils le renforcent même, ils attendent des réponses."
Jean-Jacques Bourdin : Donc vous empêcherez les agriculteurs d'entrer à Rungis, vous les empêcherez d'entrer dans Paris, vous les empêcherez d'entrer dans Lyon. C'est clair.
Marc Fesneau : C'est l'objectif, on a clairement fixé les limites, mais moi je voudrais souligner l'esprit de responsabilité de l'immense majorité d'entre eux, qui sont à des points qu'ils ont identifiés et qu'ils ont identifié en bonne intelligence avec les forces de l'ordre pour à la fois dire ce qu'ils ont à dire et en même temps ne pas entraver à un point tel la liberté de circulation.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, ils sont en colère, ils maintiennent leur blocus, ils le renforcent même, ils attendent des réponses. Gabriel Attal hier a dit avec Marc Fesneau nous aurons l'occasion d'annoncer des choses très concrètes dans les heures et les jours qui viennent. Alors ce matin vous êtes avec nous, j'attends moi des annonces très concrètes. (...)