Avec Olivier Faure, député de Seine et Marne et Premier secrétaire du PS
Olivier Faure, député de Seine et Marne et Premier secrétaire du PS, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
En partenariat avec
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Robert Badinter, est un héritage d'abord symbolique, la fin de la peine de mort."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 8h35, merci d'être avec nous, bonjour à toutes et à tous. Les Français veulent savoir, ce matin, parlons vrai avec Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste et député de Seine-et-Marne. Olivier Faure, bonjour.
Olivier Faure : Bonjour à vous, bonjour à tous.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous, Olivier Faure. Hommage à Robert Badinter, place Vendôme, devant la chancellerie. Robert Badinter, vous avez écrit au Président de la République pour que Robert Badinter entre au Panthéon. Est-ce qu'Emmanuel Macron vous a répondu ?
Olivier Faure : Je crois qu'il a répondu publiquement. Il a répondu publiquement en expliquant qu'effectivement, vous savez que le Panthéon, c'est ce bâtiment dans lequel sont inhumés les grandes personnalités et sur son fronton est écrit aux grands hommes, aux grandes femmes, aurait-on dû écrire aussi, la patrie reconnaissante.
"Il incarnait, à mes yeux, l'idée de justice elle-même."
Jean-Jacques Bourdin : Il y en a peu.
Olivier Faure : Il y en a peu. Et dans ce bâtiment, dans ce monument dans lequel sont donc inhumés Jean Jaurès, Jean Boulin, Condorcet, Voltaire, qui ont été les inspirateurs de Badinter, il y a toute sa place.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, Robert Badinter qui était le biographe de Condorcet.
Olivier Faure : Absolument. Et donc c'est vrai que Robert Badinter est une personnalité, un géant de notre vie publique qui s'en va après avoir laissé un héritage qui est colossal, qui est un héritage d'abord symbolique, la fin de la peine de mort. Évidemment, on n'était pas tous les jours dans la prison de la santé à guillotiner dès qu'on en est. Mais c'était tout simplement l'homme qui portait une vision, une vision de la justice, une justice qui ne tue pas, une justice qui réhabilite, une justice qui permet d'aller chercher le meilleur, de permettre à chaque femme ou chaque homme de s'amender. C'était sa vision du monde et il a été de ceux qui étaient inspirants. Moi, je suis rentré dans la vie politique pour tout vous dire parce qu'il y avait Robert Badinter, parce qu'il était celui qui avait exprimé non pas simplement une proposition mais il incarnait, à mes yeux, l'idée de justice elle-même. (...)