Avec Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Mairie de Paris
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Mairie de Paris, est l'invité politique de Sud Radio
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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"C'est une fierté nationale, c'est une fierté de notre ville d'accueillir cette exceptionnelle vitrine du monde agricole."
Patrick Roger : Bonjour à tous, mon invité ce matin c'est Emmanuel Grégoire, bonjour, premier adjoint à la mairie de Paris, la grève à la Tour Eiffel, le salon d'agriculture porte de Versailles, la préparation des JO, les polémiques avec le gouvernement, le Parc des Princes et les logements sociaux, Paris est au cœur de l'actualité. Première question Emmanuel Grégoire, peut-être liée à cette actualité du salon de l'agriculture qui va être chahutée, en quoi la mairie de Paris est concernée ? Est-ce que vous avez un dispositif en particulier ou pas ?
Emmanuel Grégoire : Alors non parce que cela concerne évidemment d'abord la préfecture de police, notamment la mobilisation que j'ai croisée ce matin à Porte de Saint-Claude en sortant du métro, mais oui parce que d'abord nous avons la chance d'accueillir le salon de l'agriculture. C'est une fierté nationale, c'est une fierté de notre ville d'accueillir cette exceptionnelle vitrine du monde agricole, de la production et de la filière française en la matière. La maire de Paris ira comme tous les ans, les nombreux élus iront et j'irai évidemment Audrey Pulvar qui est l'adjointe sur ces questions là parce que c'est un sujet que nous travaillons beaucoup. Je veux comme beaucoup leur dire notre attachement à l'agriculture française, notre attachement à la qualité de sa production, évidemment c'est un secteur qui est traversé par crises lourdes, difficiles, mais dans lequel notre vision c'est d'abord celui de la répartition de la valeur, faire en sorte que les agriculteurs puissent être justement rémunérés de leur travail, qui est une condition indispensable.
Patrick Roger : En tout cas, vous ne voulez pas participer à l'agribashing d'il y a quelques années, y compris au sein de vos rangs, bien sûr, David Belliard par exemple n'est pas très favorable à une certaine agriculture.
Emmanuel Grégoire : Non mais moi non plus, très clairement, et je crois que les agriculteurs non plus, les agriculteurs ils veulent aussi être porteurs de valeurs, de sens, de responsabilités environnementales et c'est un peu peut-être l'aspect imaginé dans le débat tel qu'il a émergé. Le sujet est pas celui, à mon sens, celui de la norme environnementale seulement, évidemment qu'il faut pas se mettre des boulets aux pieds qu'on n'imposerait pas aux autres et en particulier sur le plan européen, mais le sujet central est celui du partage de la valeur. (...)