Robert Ménard, maire de Béziers, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Auriez-vous voté pour ?"
Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, bonjour à toutes et à tous. Les Français veulent savoir. Ce matin, parlons vrai avec Robert Menard, maire de Béziers. Robert Menard, bonjour.
Robert Ménard : Bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous. Congrès à Versailles cet après-midi. La France va probablement devenir le premier pays au monde à inscrire dans sa constituions la liberté pour les femmes, d'avoir recours à l'interruption volontaire de grossesse. Auriez-vous voté pour ?
Robert Ménard : Oui. J'aurais voté pour un peu l'amour dans l'âme.
Jean-Jacques Bourdin : Oui. Pourquoi auriez-vous voté pour ?
"C'est un gadget"
Robert Ménard : Parce que j'ai toujours été pour l'avortement. C'est peut-être le seul sujet de désaccord avec mon épouse sur cette question-là. Et en même temps, je sais à quel point c'est un mauvais vote. Parce que je crois que c'est d'abord pour deux raisons. D'abord, c'est une espèce de coup politique. Vous savez, quand vous arrivez à rien à changer, tu trouves là-dessus un consensus. Et ensuite, parce que je continue à penser, mais même pour reprendre, vous rappelez le mot de Simone Veil, "c'est un drame, ça reste un drame." C'est pas un geste habituel pour un médecin. Un médecin, il n'est pas fait pour faire ça, il est fait pour vous soigner. Et je pense, parce que j'entends les uns et les autres, que le droit, la clause de conscience des médecins, elle est mise à mal, elle sera mise à mal, quoi qu'en disent les uns et les autres. Regardez le planning familial, ils ont déjà annoncé, vous savez, il y a une double clause de conscience, celle de tous les médecins, et une spéciale pour vous. Ils disent, il faut la supprimer. Et puis en plus, comment vous dire ? Oui, j'ai l'impression qu'on prend pas en compte, qu'on en a fait un débat idéologique, c'est-à-dire que je crois que ça reste...
Jean-Jacques Bourdin : "C'est un gadget", dit Marion Maréchal.
Robert Ménard : Je dirais pas ce mot là, parce que moi, parce que même comme un garçon, quand ça vous arrive un couple, c'est un choix terrible à faire et que je crois que ça mérite mieux que cette espèce d'utilisation politique des choses. (...)