Avec Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef du service des Urgences de l’Hôpital Pompidou
Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine et chef du service des Urgences de l’Hôpital Pompidou, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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"L'inscription dans la constitution de la liberté garantie aux femmes."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 8h33, bonjour à toutes et à tous, merci vraiment d'être avec nous tous les matins sur Sud Radio, de plus en plus nombreux, les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin, avec Philippe Juvin, qui est député LR des Hauts-de-Seine et chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, bonjour.
Philippe Juvin : Bonjour monsieur Bourdin.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous, la constitutionnalisation de l'IVG, l'inscription dans la constitution de la liberté garantie aux femmes, du droit à l'avortement, qu'avez-vous voté ?
Philippe Juvin : J'ai voté pour la constitutionnalisation, j'ai évolué en fait, il y a encore quelques mois je me disais que c'était une loi, enfin c'était une loi constitutionnelle qui ne servait à rien parce que personne ne mettait en cause en France, c'est vrai, l'IVG. Et puis au fond j'ai réfléchi et je me suis dit que si je votais la loi aujourd'hui c'était peut-être pour demain, pour se garantir d'une évolution peut-être Il y a des choses, il y a des choses qui peuvent se passer et je pense que les garanties, les libertés, il faut les garantir.
"Les libertés, il faut les garantir, c'est le médecin qui parle ?"
Jean-Jacques Bourdin : Les libertés, il faut les garantir, c'est le médecin qui parle ?
Philippe Juvin : C'est aussi le médecin mais c'est aussi le citoyen et vous avez raison de parler du médecin parce que ce que nous avons fait hier c'est de garantir un droit, une liberté plus exactement, une liberté pour les femmes, mais il y a également l'exercice de cette liberté et là le médecin vous parle et vous dit que devant les déserts médicaux le fait que nous ne formons pas suffisamment de médecins, une des questions qui n'est pas résolue c'est celle de l'accès effectif, c'est-à-dire qu'il y a des inégalités régionales avec des endroits où il n'est plus long.
Jean-Jacques Bourdin : Manque de centre qui pratique les IVG dans les territoires, manque de maternité de proximité, enfin bon etc. etc.
Philippe Juvin : Et vous savez quand la loi poussait de 14 à 16 semaines, c'était quoi la raison vraie ? La vraie raison c'est qu'il y a des femmes qui n'avaient pas le temps entre guillemets parce qu'il n'y avait pas de disponibilité de centre.
Jean-Jacques Bourdin : Voilà tout simplement. La liberté d'avorter reste en danger donc pour vous ? (...)