Avec Sacha Houlié, député Renaissance de la Vienne et président de la Commission des Lois
Sacha Houlié, député Renaissance de la Vienne et président de la Commission des Lois, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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"Si la loi est votée, dans quelles conditions, un patient pourra-t-il demander à bénéficier de l'aide à mourir ?"
Jean-Jacques Bourdin : 8h34, bonjour à tous et à toutes les Français, parlons vrai ce matin avec Sacha Houlié, qui est député renaissance de la Vienne, président de la Commission des Lois, de la Chambre nationale, Sacha Houlié, bonjour. les lois, précisément, après une longue réflexion, Emmanuel Macron annonce un projet de loi pour une aide à mourir, présentation au Conseil des ministres en avril et en mai début du débat à l'Assemblée nationale, ensuite ce sera le SNA. Si la loi est votée, dans quelles conditions, un patient pourra-t-il demander à bénéficier de l'aide à mourir ?
Sacha Houlié : D'abord, ce sera le choix du patient, et c'est important de ne pas dire que ce n'est pas une liberté absolue qui est confiée à la personne qui souhaite mettre un terme à sa vie, ni un droit absolu non plus. Donc, c'est un choix qui est fait par un patient qui peut l'exprimer et qui doit maintenir sa volonté durant 48 heures.
Jean-Jacques Bourdin : Un patient majeur, évidemment.
"Je veux mettre un terme à ma vie."
Sacha Houlié : Un patient majeur qui exprime sa volonté, donc qui n'est pas dépourvu de cette capacité, qui n'est pas atteint d'une maladie comme Alzheimer ou d'une maladie neurodégénérative, et qui est atteint de souffrances réfractaires, c'est-à-dire des souffrances que l'on ne peut pas soulager, c'est-à-dire des souffrances vraiment qui sont insupportables, et qui est atteint surtout d'une maladie qui est incurable. C'est-à-dire que, quels que soient les traitements qui sont déployés, quelles que soient les mesures mises en œuvre par les médecins, eh bien le patient n'a pas de voie de rémission, donc sa vie à terme court, moyen ou long, condamnée. Ça, ce sont les trois conditions qui ont été posées par le président de la République.
Jean-Jacques Bourdin : Donc possibilité donnée à ce patient de demander une aide à mourir. Demander une aide à mourir, mais j'imagine avec avis de l'équipe médicale ?
qui le suit.
Sacha Houlié : Naturellement, vous avez tout un processus qui est créé dans ce texte, qui commence par l'expression de la volonté du patient. L'expression de la volonté du patient, elle n'est pas une seule fois, elle ne s'est pas uniquement par l'expression de dire « je veux mettre un terme à ma vie », mais il doit la maintenir 48 heures durant. Ensuite, 15 jours sont donnés à l'équipe médicale pour donner leur avis. (...)