Avec Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes
Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
En partenariat avec
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Plus de 1000 milliards de dettes, rien que sous le mandat d'Emmanuel Macron."
Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, bonjour à toutes et à tous, les Français veulent savoir, parlons vrai ce matin avec Marion Maréchal, tête de liste reconquête aux élections européennes. Marion Maréchal, bonjour.
Marion Maréchal : Bonjour.
Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous. Le déficit public s'aggrave, les finances publiques sont dans le rouge. Ce soir, le Premier ministre Gabriel Attal sera à la télévision pour faire des annonces. Il va parler notamment de l'assurance-chômage, une réforme de l'assurance-chômage. réduire la durée d'indemnisation du chômage ?
Marion Maréchal : En tout cas, ce qui est sûr aujourd'hui, alors déjà permettez-moi de dire que je m'étonne, alors même que Bruno Le Maire vient de faire une grande interview pour expliquer tout ce qu'il faudrait faire en économie. On a monsieur Bruno qui dit à monsieur Le Maire comment aujourd'hui il faut réduire le déficit au moment même, et vous l'avez rappelé, d'un dérapage historique à la fois de notre dette et de notre déficit. Cette situation, à la date pas d'hier, c'est la trajectoire que nous suivons depuis qu'Emmanuel Macron est arrivé aux affaires et même bien avant cela, mais une aggravation quand même notable, plus de 1000 milliards de dettes, rien que sous le mandat d'Emmanuel Macron. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a aujourd'hui au gouvernement deux tendances manifestement, une tendance qui veut augmenter les impôts, et on entend moins, sauf à moi qui et Gabriel Attal nous surprennent ce soir, on entend moins le mot « économie ». Et ce qui est sûr, c'est qu'avant même de rentrer dans les considérations liées à la politique sociale, et j'y reviendrai qui est aujourd'hui sur des économies structurelles liées aux dépenses de l'Etat, sur lesquelles ils ne s'aventurent jamais. Je pense par exemple à la privatisation de l'audiovisuel public, qui coûte chaque année 4 milliards d'euros. Je pense au maillage divers et varié entre le Césaire ou les autorités administratives indépendantes dont une partie de la suppression pourrait nous rapporter 400 millions d'euros. Je pense à la suradministration, le fait que nous ne pourrions pas remplacer un fonctionnaire sur deux dans les ministères non régaliens.
Jean-Jacques Bourdin : Même si la France dépense moins administrativement que ses voisins européens. Parce que les premiers postes de dépenses en France, vous les connaissez, c'est la retraite évidemment, les retraites évidemment, et tout le système social, santé, etc.
Marion Maréchal : J'allais y venir et je vais vous parler tout de suite des dépenses sociales. (...)