Manuel Valls, ancien Premier Ministre, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Oh pas de provocation si tôt le matin !"
Jean-Jacques Bourdin : Bonjour? bonjour à toutes et à tous vous voulez savoir alors parlons vrai avec Manuel Valls, ancien premier ministre Manuel Valls bonjour.
Manuel Valls : Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
Jean-Jacques Bourdin : Pas trop déçu ce matin ?
Manuel Valls : De ?
Jean-Jacques Bourdin : Bah de la défaite du Barça.
Manuel Valls : Oh pas de provocation si tôt le matin, non sur deux matchs allés retours on voit quand même la différence entre les équipes et ce joueur extraordinaire qu'est MBappé.
"Arrêtons un peu de nous faire mal, nous n'avons pas tellement d'occasion de nous réjouir."
Jean-Jacques Bourdin : 100 jours les JO, vous réjouissez parce que j'entends ici et là des commentaires attristants, des commentaires de pessimisme, de morosité autour de ces Jeux Olympiques, vous vous réjouissez ?
Manuel Valls : Oui parce que cela fait cent ans, enfin moi j'y étais pas vous non plus, que nous n'avons pas pu accueillir des Jeux Olympiques, nous avons échoué à l'occasion de candidature, nous avons eu enfin ces Jeux Olympiques avec le président Hollande, nous avons vraiment voulu à l'époque, nous les avons, c'est un rendez-vous sportif et culturel et sociétal je ne sais pas comment l'appeler mais c'est d'abord un rendez-vous sportif unique, il y a des pays qui nous envient et nous, nous sommes moroses, nous sommes pessimistes, donc non, moi je me réjouis et j'espère que ça sera un grand événement populaire et qui montra aussi notre savoir-faire, la beauté de nos paysages, Paris qui est la plus belle ville du monde, donc tout de même arrêtons un peu de nous faire mal, nous n'avons pas tellement d'occasion de nous réjouir.
Jean-Jacques Bourdin : Ah bien tiens, je vais y revenir, n'ont pas tellement d'occasion de nous réjouir, il y a de la morosité dans ce pays et dans le monde aujourd'hui avec un désordre, on va parler de tout cela mais je voudrais, je voudrais commencer sur la liberté d'expression, il y a deux faits, aujourd'hui Eric Zemmour, Victor Orban, premier ministre hongrois, qui devait tenir une conférence à Bruxelles, le maire l'a interdit pour garantir la sécurité publique et d'un autre côté nous avons Jean-Luc Mélenchon qui est en meeting à Roubaix ce soir, qui sera demain à Lille. (...)