Avec Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Agnès Pannier-Runacher, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, est l'invité politique de Sud Radio
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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"Inondation, gel tardif, canicule, sécheresse, qui représentent plusieurs centaines de millions d'euros de pertes de récoltes."
Benjamin Glaise : Bonjour à tous, Sud Radio, parlons-vous avec mon invité politique aujourd'hui, la ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, Agnès Pannier-Runacher, bonjour.
Agnès Pannier-Runacher : Bonjour, Benjamin Glaise.
Benjamin Glaise : Et merci d'être avec nous ce matin sur Sus Radio, il y a près de 100 jours, la colère des agriculteurs éclatée, depuis le gouvernement a pris des engagements, on va voir où on en est, très concrètement, de ces engagements, point par point, mais d'abord l'actualité, c'est le gel avec un certain nombre de dégâts depuis plusieurs jours, la nuit dernière a été très compliquée pour un certain nombre d'agriculteurs, elle le sera encore a priori demain, la nuit prochaine, est-ce que vous avez déjà un premier bilan de ces dégâts ce matin ?
Agnès Pannier-Runacher : Non, pas de premier bilan, mais cette situation elle illustre les difficultés que traversent ces agriculteurs et une des causes importantes de la crise agricole ces dernières années, qui n'est pas propre à la France, c'est le dérèglement climatique. Ces quelques dernières années, nous avons des dégâts chaque année qui sont liés à des facteurs climatiques nouveaux, inondation, gel tardif, canicule, sécheresse, qui représentent plusieurs centaines de millions d'euros de pertes de récoltes, là où il y a 10 ans, ça ne représentait que quelques dizaines de millions d'euros, et c'est un des enjeux sur lequel nous devons agir, et c'est pour ça aussi qu'il faut remettre en perspective cette crise qui n'est pas que française, puisque en Europe et dans le reste du monde, les agriculteurs sont sous pression en ce moment.
"Une enveloppe financière exceptionnelle qui pourrait être débloquée ?"
Benjamin Glaise : Est-ce qu'on peut parler en tout cas sur cette période de gel tardive d'un événement d'ampleur, en tout cas de dégâts d'ampleur exceptionnel, est-ce que ce sera le cas, est-ce que vous attendez à cela, est-ce que ça vous inquiète à ce niveau-là ?
Agnès Pannier-Runacher : Tout dépend de où vous mettez l'exception, puisque nous avons cessé de battre des records ces dernières années, et donc on ne sait plus très bien ce qui est exceptionnel de ce qui est du récurrent. Ce qui est sûr, c'est qu'on sera aux côtés de nos agriculteurs qui aujourd'hui agissent sur le terrain pour faire en sorte de sauver, notamment en arboriculture, leurs récoltes, et qu'on fera le point avec eux, comme on le fait à chaque fois qu'il y a des épisodes, pour pouvoir les accompagner au mieux.
Benjamin Glaise : C'est-à-dire que selon l'ampleur des dégâts, il y aura une enveloppe financière exceptionnelle qui pourrait être débloquée ? (...)