Avec Julien Odoul, député de l'Yonne et porte parole du RN
Julien Odoul, député de l'Yonne et porte parole du RN, est l'invité politique de Sud Radio
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des premières minutes de votre émission :
"Est-ce que vous êtes favorable à ces couvre-feu pour mineurs et est-ce qu'il faut éventuellement l'étendre à l'ensemble du territoire ?"
Benjamin Glaise : Bonjour Julien Odoul.
Julien Odoul : Bonjour.
Benjamin Glaise : Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio, beaucoup de sujets sur la table, le roi Muni qui va expulser ses demandeurs d'asile, au Rwanda également au menu, la France Insoumise qui dénonce une forme de censure politique après la convocation reçue par Mathilde Panot pour apologie du terrorisme plein d'autres sujets que l'on va évoquer, mais d'abord la violence des mineurs pour y faire face à un certain nombre de communes, mettre en place des couvre-feu pour les mineurs, c'est le cas notamment à Nice, on y réfléchit, a priori l'arrêté sera pris prochainement, début mai, c'est le cas déjà à Béziers pour les moins de 13 ans dans certains quartiers de 23h à 6h du matin, est-ce que vous êtes favorable à ces couvre-feu pour mineurs et est-ce
qu'il faut éventuellement l'étendre à l'ensemble du territoire ?
"Monsieur Attal veut devenir monsieur autorité mais il est surtout monsieur lâcheté."
Julien Odoul : Je considère que c'est pas forcément la solution, le couvre-feu est une réaction, est une riposte, un phénomène aujourd'hui qui est mortifère, cette violence des mineurs, violence des mineurs elle est née d'un laxisme, laxisme judiciaire, laxisme familial et il faut que la réponse de l'état régalien soit implacable, implacable sur la dissuasion, implacable sur la sanction, implacable pour la responsabilité des familles. Il est totalement inconcevable que des mineurs multirécidivistes soient laissés dans la nature, que des familles se désengagent, que des parents refusent d'élever leurs enfants et donc il faut qu'il y ait une sanction financière. C'est pas aux français de payer les réparations, l'éducation, l'assistance, les médiateurs etc. Il faut arrêter, il faut que ce soient les parents qui paient à un moment donné et notamment avec la suppression des aides sociales quand ils sont déficients.
Benjamin Glaise : Le premier ministre en tout cas a fait un certain nombre d'annonces, pas forcément celles-ci, vous les avez entendues la semaine dernière, l'école de 8h à 18h, retrait de points aux examens éventuellement pour les élèves perturbateurs, ouverture du débat sur l'excuse de minorité, comparution directe possible des 16 ans, responsabilisation des parents également. Est-ce que vous voterez ces mesures, est-ce que ça va déjà dans le bon sens en tout cas ?
Julien Odoul : Monsieur Attal veut devenir monsieur autorité mais il est surtout monsieur lâcheté et c'est ça le problème. (...)