Avec Olivier Faure, Premier secrétaire du PS et député de Seine et Marne
Olivier Faure, Premier secrétaire du PS et député de Seine et Marne, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des premières minutes de votre émission :
"La Chine s'engage à ne plus vendre d'armes à la Russie. Est-ce que vous y croyez ?"
Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous. Vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste et député de Seine-et-Marne. Olivier Faure, bonjour.
Olivier Faure : Bonjour à vous.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, le président chinois est toujours en France, Xi Jinping. La Chine s'engage à ne plus vendre d'armes à la Russie. Est-ce que vous y croyez ?
Olivier Faure : Je ne sais pas s'il faut y croire. Ce que je sais, c'est que la Russie est aujourd'hui l'alliée principale de la Russie en Ukraine, parce qu'elle est celle...
Jean-Jacques Bourdin : La Chine, oui, est l'alliée principale de la Russie.
"La Chine restera un allié de la Russie."
Olivier Faure : Oui, pardon. La Chine est l'alliée principale de la Russie, tout simplement parce que la Chine permet d'écouler le gaz russe, et elle est aujourd'hui, en fait, celle qui l'alimente sur le plan financier. Et donc, si les armes ne transitent pas directement par la Chine, de toute façon, elle donne les moyens à la Russie d'acheter des armes ailleurs. Donc, de toute façon, la Chine restera un allié de la Russie.
Jean-Jacques Bourdin : Le soutien chinois est réel, le soutien chinois à la Russie est réel. La visite de Xi Jinping en France. J'ai lu la tribune de Raphaël Glucksmann dans Le Monde, qui dénonce l'obséquiosité dont Emmanuel Macron ferait preuve. Très bien, mais moi je me souviens de François Hollande recevant Xi Jinping aussi, à Versailles, tapis rouge, même chose, exactement la même chose. Vous étiez même député à l'époque. Alors, l'obséquiosité est partagée, non ?
Olivier Faure : Pour recevoir un chef d'État, y compris avec le tapis rouge, ça ne donne guère, et ça a toujours été le cas. C'est une réalité que tous les diplomates connaissent, et on peut la considérer comme faisant partie des usages et des codes. Ce qui change avec cette visite de Xi Jinping, c'est la volonté du chef de l'État de le traiter en ami, et de l'emmener, y compris dans les Pyrénées, dans le territoire familial, celui de l'enfance du président de la République, en laissant penser qu'il y a, une amitié qui serait là, une amitié naissante. (...)