Avec Bernard Guetta, député européen Renew et candidat aux élections européennes
Bernard Guetta, député européen Renew et candidat aux élections européennes, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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"Je suis un militant de l'unité européenne."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 8h35, bonjour à toutes et à tous, vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec Bernard Guetta qui est député européen, qui est candidat aux européennes sur la liste de Valérie Hayer, en deuxième position. Bernard Guetta, bonjour. Merci d'être avec nous, la campagne officielle a commencé, mais vous n'avez pas un nouveau chef de campagne qui s'appellerait Emmanuel Macron, Bernard Guetta ?
Bernard Guetta : Non, on n'a pas un nouveau chef de campagne, on a un homme qui s'est investi depuis, mon Dieu, sa prime jeunesse dans la cause de l'unité européenne, qui s'est fait élire, je crois, fondamentalement sur cette base-là, en tout cas, je veux vous faire une confidence.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, allez-y.
Bernard Guetta : Moi, j'ai rejoint la majorité d'Emmanuel Macron, la majorité présidentielle, sur la base de son engagement européen, parce que moi-même, je suis un militant de l'unité européenne depuis quelques 40 ans ou 35 ans, et c'est le sujet politique qui compte, les autres comptent beaucoup moins à mes yeux, et donc je ne suis pas du tout surpris qu'ils veuillent s'engager dans la campagne, je dirais même que je m'en réjouis, c'est logique.
"Regardez, regardez l'évolution de l'unité européenne."
Jean-Jacques Bourdin : Vous êtes un militant de l'Europe fédérale ?
Bernard Guetta : Non, je suis un militant de l'unité européenne. Pourquoi je ne suis pas un militant de l'Europe fédérale ? Je vais vous dire pourquoi. Je rêve, c'est une utopie, je rêve comme Victor Hugo, des États-Unis d'Europe, un jour, mais je pense qu'on n'y est pas du tout, Je pense qu'on n'y est pas du tout, que beaucoup de gens n'en veulent pas, que ce serait brusquer les choses...
Jean-Jacques Bourdin : Personne ne la défend d'ailleurs, comme si c'était un mauvais mot.
Bernard Guetta : Non, non, vous vous trompez. Au Parlement européen, par exemple, beaucoup de députés, mais certainement pas la majorité, mais beaucoup de députés, oui, défendent la cause fédérale. Moi, je ne la défends pas pour aujourd'hui et même pour après-demain, parce que je pense, encore une fois, que ce serait beaucoup trop tôt et qu'on se prendrait les pieds dans le tapis. Cela étant, regardez, regardez l'évolution de l'unité européenne. On a commencé avec un marché commun, des règles commerciales communes, des accords internationaux communs. On est passé à la monnaie, on est passé à la monnaie unique. Et maintenant, écoutez, on est en train d'entrer dans le troisième moment de la construction de l'unité européenne avec une unité politique autour de la question de la défense commune. Quand je suis arrivé au Parlement en 2019, pour la première fois, moi je suis un nouvel homme politique, quand je suis arrivé, encore les mots de défense commune, ça sonnait mal aux oreilles de beaucoup de gens au Parlement européen, notamment les ressortissants, les élus des pays les plus atlantistes, les plus attachés à l'alliance avec les États-Unis. (...)
