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Par avec Marion Maréchal

Avec Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux Européennes


Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux Européennes, est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

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Par Jean-Jacques Bourdin avec Marion Maréchal

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Soutenir l'Ukraine ne doit pas signifier faire la guerre à sa place."

Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous, vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec Marion Maréchal qui est tête de liste reconquête pour ces élections européennes, dernier sondage IFOP, Fiducial, LCI, Le Figaro au Sud Radio, pour ces européennes 6% pour vous, Marion Maréchal, bonjour, merci d'être avec nous, première question sur l'Ukraine, Vladimir Poutine fait bombarder aveuglément des supermarchés où se trouvent des enfants, des femmes, des vieillards, doit-on aider l'Ukraine à répliquer, permettre à l'Ukraine d'utiliser les armes occidentales pour frapper les sites militaires en Russie, d'où partent ces bombes ?

Marion Maréchal : C'est toujours la même chose, la question centrale étant de savoir comment on trouve un équilibre entre, en effet, un soutien légitime à l'Ukraine pour l'aider à résister face à l'invasion de son territoire, à la mort de civils et à la violation du droit international, sans rentrer en guerre avec la Russie, et sans risquer une riposte russe sur le sol français qui menacerait l'intégrité du territoire français. Et donc, moi je n'ai pas changé d'avis sur le sujet, c'est que je considère qu'aujourd'hui s'il doit y avoir une aide logistique, humanitaire, financière à l'Ukraine, on ne peut pas se mettre en situation de co-belligérance, et donc risquer que des armes, notamment françaises, puissent viser directement le sol russe, sauf à risquer, une fois de plus, une riposte. C'est toujours la même chose, je sais que ça n'est pas entendu par une partie des médias, mais vouloir aujourd'hui soutenir l'Ukraine ne doit pas signifier faire la guerre à sa place. Voilà, parce que ce n'est pas aujourd'hui la France qui est directement en guerre avec la Russie.

"Faire la guerre, c'est pas jouer au Playmobil."

Jean-Jacques Bourdin : Alors, Marion Maréchal, entrer en co-belligérance, ça voudrait dire que ces armes sont tirées du territoire de l'OTAN. Là, on entrera en belligérance. Si ces armes sont tirées du territoire ukrainien, on n'entre pas en belligérance.

Marion Maréchal : C'est chaque fois un pas supplémentaire. C'est ça le problème, c'est qu'à un moment donné... À quel moment on arrête l'escalade ? C'est toujours le même sujet, parce qu'au départ, on nous dit qu'on envoie des armes défensives, puis on envoie des armes offensives. Au début, on dit que ça n'est uniquement que pour être sur le sol ukrainien. Ensuite, on dit qu'on envoie potentiellement ces armes sur le sol russe. On parle aujourd'hui potentiellement d'envoi de troupes, alors qu'on sait qu'aujourd'hui, c'est une guerre de tranchées avec des drones. C'est une guerre monstrueusement sanglante, dont on sait d'ailleurs que si on envoie des troupes françaises, elles seront visées prioritairement. Ce qui, moi, est un drame, je trouve, de mettre aussi potentiellement envisagé d'envoyer des enfants français mourir sur le sol ukrainien. Donc, à un moment donné, c'est toujours la même chose. Quand est-ce qu'on s'arrête ? Et moi, je vois bien, dans cette espèce de fuite en avant, le risque d'une escalade. Je vous le dis, ça n'est pas un jeu. Faire la guerre, c'est pas jouer au Playmobil. On parle quand même, face à nous, d'un alignement de pays et de puissances nucléaires qui vont de la Russie, en passant par la Chine, jusqu'à l'Iran, la Corée du Nord. Attention à ce que nous faisons. Nous avons, en effet, un rôle pour faire respecter le droit international. La France fait beaucoup, les Français donnent beaucoup, au prix d'ailleurs de leur propre sécurité. Je rappelle quand même que chaque fois que nous envoyons des armes là-bas, nous prenons sur un stock d'armes, nous prenons sur un stock de munitions qui est déjà très insuffisant pour assurer notre propre sécurité en cas de guerre en de hautes intensités.

Jean-Jacques Bourdin : Alors question, est-ce que la Russie est une menace pour la France et l'Europe, comme le dit Jordan Bardella ? (...)

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