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Par avec Sandrine Rousseau

Avec Sandrine Rousseau, députée sortante de Paris et candidate Nouveau Front Populaire aux législatives


Sandrine Rousseau, députée sortante de Paris et candidate Nouveau Front Populaire aux législatives, est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

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Par Jean-Jacques Bourdin avec Sandrine Rousseau

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Est-ce que multiplier les actions de grève ne fait pas le jeu du RN ?"

Jean-Jacques Bourdin : Notre invitée, Sandrine Rousseau, bonjour à toutes et à tous. Vous voulez savoir, parlons vrai avec Sandrine Rousseau, ex-députée des écologistes, je dis ex, bonjour, vous êtes en campagne électorale, là, dans le 13e arrondissement de Paris, essentiellement le 13e de Paris. Alors, regardons l'actualité ensemble. La CGT appelle à voter pour le nouveau front populaire et à faire grève les 20 et 27 juin. Est-ce que multiplier les actions de grève ne fait pas le jeu du RN ?

Sandrine Rousseau : Au contraire, ce qui se passe là est une mobilisation de toute la société civile pour éviter l'arrivée du RN au pouvoir. Et en fait, je rappelle quand même que les syndicats, depuis la Charte d'Amiens, ne pouvaient pas soutenir des partis politiques. Et là, ils brisent cette distance qu'il y avait pour dire, attention, si le RN arrive, il y aura des mesures qui nuiront aux salariés, aux personnes qui travaillent. Et en fait, c'est ça la différence entre la NUPES et le Front Populaire, et je voudrais le poser là, c'est que ça n'est pas une alliance de partis, le Front Populaire, c'est bien plus que cela. C'est vraiment un mouvement social, et pour moi, c'est directement lié à toute la mobilisation tout à fait incroyable qu'il y avait eu au moment des retraites et qui se retrouve aujourd'hui dans ce Front Populaire.

"Crève générale ? Manifestation ? Menace sur les Jeux Olympiques ?"

Jean-Jacques Bourdin : Je vais y revenir évidemment, mais imaginons, le RN obtient la majorité absolue, c'est possible, et Jordan Bardella devient Premier Ministre. Que se passe-t-il après, au lendemain du second tour ? Crève générale ? Manifestation ? Menace sur les Jeux Olympiques ?

Sandrine Rousseau : Résistance en tous les cas, résistance, et on ne peut pas savoir aujourd'hui ce qu'il va se passer parce que...

Jean-Jacques Bourdin : Résistance dans la rue ?

Sandrine Rousseau : On verra, je ne suis pas Madame Irma et je ne veux pas faire Madame Irma ici. Ce que je veux juste dire, c'est que oui, il y aura une résistance, et on le voit dans les pays qui sont passés à l'extrême droite, par exemple les villes, les régions, organisent aussi des pôles de résistance et s'opposent aux mesures qui peuvent être passées par les gouvernements pour protéger les plus vulnérables. Je ne sais pas ce qu'il se passera le 8 juillet, mais permettez aujourd'hui que je pense que ce soit le Front Populaire qui arrive au pouvoir, et alors le 8 juillet, et bien il y aura un espoir.

"On ne peut pas craindre le peuple dans une démocratie sans la dissolution."

Jean-Jacques Bourdin : J'ai écouté Emmanuel Macron hier, qui était sur l'île de Sein, il assume la dissolution, il dit "on ne peut pas craindre le peuple dans une démocratie sans la dissolution". Vous êtes d'accord ou pas avec ce qu'il a dit ?

Sandrine Rousseau : Non seulement je ne suis pas d'accord, mais je ne suis pas d'accord avec ses méthodes, je ne suis pas d'accord avec la manière dont il tend la démocratie, dont il méprise la démocratie et ses institutions. La démocratie c'est vraiment à la fois extrêmement précieux et fragile, et là il joue avec cette démocratie comme il jouerait avec des cartes dans un poker, et on mérite mieux que cela. Maintenant cette dissolution est faite, il l'a décidée, et je pense vraiment que c'est une opportunité aussi pour nous pour changer de cap, et arrêter avec ce libéralisme mortifère qui détruit la vie des gens, qui précarise le travail. (...)

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