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Par avec Louis Aliot

Avec Louis Aliot, maire RN de Perpignan


Louis Aliot, maire RN de Perpignan, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

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Par Jean-Jacques Bourdin avec Louis Aliot

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Si le 8 juillet, le Rassemblement National est majoritaire à l'Assemblée, demanderez-vous la démission d'Emmanuel Macron ?"

Jean-Jacques Bourdin : Il est 8h33, bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous, vous voulez savoir, parlons vrai ce matin avec Louis Aliot, qui est maire de Perpignan et premier vice-président du Rassemblement National. Louis Aliot, bonjour. Merci d'être avec nous ce matin, dans moins d'une semaine, premier tour de l'élection législative. Si le 8 juillet, le Rassemblement National est majoritaire à l'Assemblée, demanderez-vous la démission d'Emmanuel Macron ?

Louis Aliot : Non, puisque nous serons majoritaires, nous serons dans les institutions et Jordan Bardella sera nommé Premier ministre.

Jean-Jacques Bourdin : S'il y a crise politique, il n'y aurait pas d'autre choix, disait Marine Le Pen vendredi.

Louis Aliot : Avec une majorité relative. Mais vous savez, moi je suis...

Jean-Jacques Bourdin : Avec une majorité relative, vous demanderiez la démission d'Emmanuel Macron.

Louis Aliot : C'est pas qu'on la demanderait, c'est qu'en fait, la vraie question, elle se pose à lui. Il nommerait qui à Matignon ? Bon, s'il nomme quelqu'un, le quelqu'un en question, il refuse, il accepte.

Jean-Jacques Bourdin : Je suis bien d'accord.

Louis Aliot : Oui, mais on oublie un peu les origines de la Ve République. Parce que tout le monde en parle, mais il ne sait pas de quoi il parle. La Ve, c'est une majorité avec un président. Voilà, c'est tout. Et si vous reprenez la...

Jean-Jacques Bourdin : Donc on respecte les institutions de la Ve République.

Louis Aliot : Si vous prenez la conférence de presse du général de Gaulle de 1964 sur ça, pour lui, ça ne faisait aucun mystère. S'il n'avait pas la majorité, eh bien il était contraint au retour au peuple. Il disait, c'était quoi ? Deux choses. Le référendum ou sa démission. Et là, aujourd'hui, il a utilisé le ticket, si je puis dire, de la dissolution. Donc il ne peut pas dissoudre dans l'année. Et donc il lui reste quoi ? Il lui restera soit de nommer un cabinet technique, mais qui prendra le risque de proposer des projets de loi qui seront censurés à l'Assemblée. Et ça fera évidemment une agitation supplémentaire. Soit de démissionner pour repartir des élections présidentielles.

"Donc s'il n'a pas de majorité, il doit démissionner, selon vous ?"

Jean-Jacques Bourdin : Donc s'il n'a pas de majorité, il doit démissionner, selon vous ?

Louis Aliot : Moi, je pense que l'esprit des institutions, s'il n'a pas de majorité... Non. Si nous n'avons pas la majorité absolue...

Jean-Jacques Bourdin : Vous ?

Louis Aliot : C'est vrai, je parle pour moi, si vous voulez.

Jean-Jacques Bourdin : Non, non, mais si vous n'avez pas la majorité absolue, Louis Alliot...

Louis Aliot :  La France devient ingouvernable. Malgré, pourtant, ce régime qui a été fait pour lutter contre le régime des partis de la quatrième. Et on va se retrouver dans la même situation que la quatrième république.

Jean-Jacques Bourdin : Mais il peut y avoir des majorités de rencontres.

Louis Aliot : Oui, mais chacun cherchera...

Jean-Jacques Bourdin : Vous savez bien la vie politique. Comment est la vie politique, Louis Alliot ? Vous la connaissez ?

Louis Aliot : Ce n'est pas pareil si nous avons 279 députés que si nous en avons 240. Ça sera plus difficile de constituer une majorité. Et bien évident que là, c'est pas... Mais le plus confortable, j'allais dire, et le plus à même de nous faire appliquer les mesures que nous avons décidées, c'est quand même la majorité absolue.

Jean-Jacques Bourdin : Bien. Donc, mais je... On ne va pas passer la matinée dessus. (...)

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