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Par avec Manon Aubry

Avec Manon Aubry, députée européenne LFI


Manon Aubry, députée européenne LFI, est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

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Jean-Jacques Bourdin avec Manon Aubry

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Le Premier ministre sera insoumis ?"

Jean-Jacques Bourdin : Bonjour, bonjour à toutes et à tous, un plaisir de vous retrouver. Vous voulez savoir ? Parlons vrai avec Manon Aubry, députée européenne LFI. Manon Aubry, bonjour.

Manon Aubry : Bonjour Jean-Jacques Bourdin.

Jean-Jacques Bourdin : Merci d'être avec nous ce soir. Débat sur TF1. Gabriel Attal, Jordane Bardella, Manuel Bompard. Le Premier ministre sera insoumis, Manon Aubry, si vous gagnez le 30 et 7 juillet, 30 juin et 7 juillet.

Manon Aubry : Il y a de fortes chances, d'abord il faut qu'on gagne, permettez-moi de le dire. C'est quand même, oui, mais c'est un objectif majeur parce que cette élection, dans des circonstances un peu incongrues, est une élection déterminante pour le pays. On a le choix entre un programme d'extrême droite qui ne fait rien pour le pouvoir d'achat des françaises et des français, qui calque la préférence nationale, c'est-à-dire un projet raciste sur un projet social qui est, lui, la copie de celle d'Emmanuel Macron, et puis de l'autre côté un projet de redistribution des richesses, un projet de planification écologique, un projet de partage du pouvoir. Donc il faut qu'on arrive à gagner. J'ai envie de dire, c'est même une question de survie pour des millions de français et de françaises.

Jean-Jacques Bourdin : Alors, si vous gagnez, est-ce que le Premier ministre sera insoumis ?

Manon Aubry : Je viens de vous le dire, si on a la majorité, et si le groupe insoumis est le plus gros groupe de gauche, il est logique que le Premier ministre soit issu de nos rangs. Maintenant, on va en discuter avec nos partenaires.

Jean-Jacques Bourdin : Donc logique, Manuel Bompard, parce que Jean-Luc Mélenchon, c'est fini. Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre.

"Des ministres communistes, socialistes, écologistes et insoumis dans notre gouvernement : une belle symphonie."

Manon Aubry : On verra Jean-Jacques Bourdin, on verra. Non mais il a dit, Jean-Luc Mélenchon, qu'il ne s'excluait pas et qu'il ne s'imposait pas. Donc voilà, je crois que sa formule est extrêmement claire.

Jean-Jacques Bourdin : Il ne s'est pas mis de côté.

Manon Aubry : L'objectif est de trouver une proposition qui permette de réunir l'ensemble des rangs de la gauche et surtout de porter un projet, parce que ça ne vous a pas échappé. J'ai un scoop pour vous, Jean-Jacques Bourdin. Quelle que soit la configuration, si nous gagnons, le Premier ministre appliquera ce programme que j'ai dans mes mains, qui est le programme du Nouveau Front Populaire. Il abrogera la réforme des retraites, il augmentera le SMIC à 1 600 euros net, il bloquera les prix des produits de première nécessité. Voilà ce que fera notre Premier ministre. Et il y aura des ministres communistes, socialistes, écologistes et insoumis dans notre gouvernement. Ce sera une belle symphonie, voilà.

Jean-Jacques Bourdin : Marine Tondelier, elle, je ne sais pas si ce sera une belle symphonie, mais aujourd'hui ce n'est pas une symphonie à gauche. Marine Tondelier l'affirme, "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre". C'est elle qui le dit. Donc il faudrait savoir qui dit la vérité.

Manon Aubry : Honnêtement, Jean-Jacques Bourdin, cette bataille de personnes...

Jean-Jacques Bourdin : Mais c'est vous qui la nourrissez.

Manon Aubry : Non, pas moi en tout cas.

Jean-Jacques Bourdin : Pas vous ?

Manon Aubry : En fait, je vais vous dire, là, elle me saoule. Il y a des milliers de militantes et de militants de gauche qui se tuent à la tâche sur le terrain pour aller convaincre. Un à un, notamment dans une centaine, 150 circos, qui vont être des circonscriptions de bascule, où ça va se jouer à quelques dizaines de voix près. Là, tout de suite, Jean-Jacques Bourdin, c'est ça qui m'intéresse. C'est de réouvrir un chemin d'espoir pour des millions de gens qui se disent qu'on n'est pas condamné à avoir l'extrême droite. (...)

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