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Par avec David Lisnard

Avec David Lisnard, Maire LR de Cannes, président de Nouvelle Energie et président de l'AMF


David Lisnard, Maire LR de Cannes, président de Nouvelle Energie et président de l'AMF, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

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Jean-Jacques Bourdin avec David Lisnard

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"On est toujours prêts pour la République Française."

Jean-Jacques Bourdin : Il est 8h35, merci d'être avec nous, vous voulez savoir, bonjour à toutes et à tous, vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec David Lisnard, maire de Cannes, président de Nouvelle Énergie et président de l'Association des maires de France, bonjour, merci d'être avec nous, David Lisnard, les maires, avant d'entrer vraiment dans la politique pure, les maires de France, aujourd'hui, à quoi, 4 jours de ce premier scrutin, sont prêts à l'organiser ?

David Lisnard : Vous savez, les maires de France, c'est des pragmatiques, nous sommes des praticiens du quotidien, donc, quoi qu'il advienne, quelles que soient les circonstances, on est sur le pont et on bosse, et donc les maires, bien sûr que ça a été compliqué d'organiser ces élections très rapidement, après les européennes, de trouver des assesseurs, des présidents, des agents, il y a eu des remontées du terrain, c'est un coût, c'est un coût, moi je vais dans ma commune, chaque tour, ça coûte 180 000 euros, ceci étant, c'est le coût de la démocratie, et on est prêts, parce qu'on est toujours prêts pour la République Française.

Jean-Jacques Bourdin : Donc les maires sont prêts, alors ?

David Lisnard : En revanche, il y a des choses qui me sont remontées encore, le président de la République, qui d'ailleurs avait dit dans une lettre, qu'il y ait dans la presse quotidienne, n'ayez pas peur, en se prenant un peu pour le pape, hier ou avant-hier, il nous dit, il y a un risque de guerre civile, et au-delà de la contradiction, moi des maires m'ont dit, mais attention, on préférait que le chef de l'État dise que ceux qui pourraient créer des troubles, seront réprimés par l'État, c'est-à-dire qu'on a besoin d'ordre en France, on n'a pas besoin d'attiser le spectre de la guerre civile, et ça, j'ai eu des remontées très légitimes là-dessus hier.

"Une grande absente, c'était la liberté, c'était de porter une voix de la France ambitieuse au XXIème siècle."

Jean-Jacques Bourdin : Bien, David Lisnard, vous avez regardé le débat hier soir sur TF1 ?

David Lisnard : Oui, oui, je l'ai regardé.

Jean-Jacques Bourdin : Entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard, qu'en avez-vous pensé ?

David Lisnard : Franchement, d'abord je dis toujours les choses franchement.

Jean-Jacques Bourdin : Oui, je sais. Alors, allez-y.

David Lisnard :  J'ai regardé en tant que citoyen, j'ai vu finalement trois nuances d'étatisme dépensiers, surtout sur la partie économique, qui était longue, la première partie, trois nuances de collectivisme, de centralisme, ce que j'appelle moi du socialisme, alors avec une version extrémiste extravagante qui est celle de LFI, mais sur le reste, j'ai vu tout ce qui conduit le pays à l'échec depuis des décennies, c'est-à-dire cet interventionnisme, cette infantilisation des habitants, en pensant que les citoyens ne sont concentrés que sur des microphénomènes, je n'ai vu aucune vision du pays, et puis il y avait un grand absent, hier c'était l'espoir, il y avait un grand absent, c'est une grande absente, c'était la liberté, c'était de porter une voix de la France ambitieuse au XXIème siècle. Donc je me sentais en tant que citoyen, et a fortiori en tant que politique, puisque je suis engagé dans la vie politique, extrêmement frustré, et ce que je me dis, c'est que dans cette période chaotique, il nous faut absolument trouver les moyens de recréer une espérance française.

Jean-Jacques Bourdin : Vous étiez un peu atterré ? Je vous sens profondément touché en ayant regardé ce débat. (...)

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