Philippe Juvin, député LR des Hauts de Seine, est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin
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Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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"Entre les fichiers S à gauche, les candidats sous curatelle à droite, je ne sais pas ce que ça va donner."
Jean-Jacques Bourdin : Il est 8h34, bonjour à toutes et à tous. Vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec Philippe Juvin, réélu député LR des Hauts-de-Seine avec 52,1% des voix. Réélu au premier tour seul député LR, réélu en France. Bonjour Philippe Juvin, merci d'être avec nous ce matin. Alors on parle beaucoup de désistement, moi je préfère le mot retrait à celui de désistement. Vous aussi ?
Philippe Juvin : Moi ce qui m'importe c'est que l'extrême droite et l'extrême gauche fassent le moins de sièges possible parce que j'imagine déjà l'Assemblée Nationale dans quinze jours. On a vécu les Insoumis depuis deux ans et je peux vous assurer que ce n'était pas de la tarte, mais alors là, vu les profils qu'on nous promet entre les fichiers S à gauche, les candidats sous curatelle à droite, je ne sais pas ce que ça va donner.
Jean-Jacques Bourdin : Bien, les Républicains, où en sont les Républicains ? Vous présidez les Républicains dans les Hauts-de-Seine, dans ce département, vous nous dites ce matin, il n'y aura probablement pas de députés RN. Et les Républicains ont passé un accord avec la majorité dans le département des Hauts-de-Seine. Où en sont les Républicains ?
"Où en sont les Républicains ?"
Philippe Juvin : Eh bien dans les Hauts-de-Seine, dont je suis le président des Républicains, nous étions un député avant la dissolution, votre serviteur, j'espère que Jean-Didier Berger, maire de Clamart, Thomas Lame, conseiller départemental, seront députés, c'est-à-dire qu'on passerait à trois députés. Parce que nous avons fait l'analyse très simple dans les Hauts-de-Seine, que d'un côté vous avez un bloc de droite, extrême droite très puissant, un bloc d'extrême gauche très puissant, et si le bloc central, dans ces cas-là, n'est pas fichu de s'unir, eh bien il disparaît. Et c'est grâce à cela, grâce à cet accord, grâce au fait que nous nous mettons d'accord sur l'essentiel, qu'il n'y a pas de rassemblement national dans les Hauts-de-Seine, et qu'il y aura trois fois plus de députés LR après qu'avant les élections. Et moi je pense à tous mes petits camarades républicains qui sont encore au second tour, j'appelle les Français à voter pour eux, pourquoi ? Parce que ce sont des gens raisonnables, je les connais tous, individuellement je pensais. J'ai eu au téléphone tout à l'heure Philippe Gosselin, député de la Manche, grand spécialiste des questions de justice, c'est un homme absolument formidable, nous avons des gens qui peuvent porter une voix raisonnable.
Jean-Jacques Bourdin : Mais quelle est la consigne des républicains ? Parce que je ne comprends pas. Il y a, comme dans la majorité d'ailleurs, diverses consignes. J'ai vu aucune consigne de vote, même si les consignes de vote souvent ne sont pas suivies par les électeurs et par les citoyens qui font ce qu'ils veulent, et ils ont bien raison d'ailleurs de faire ce qu'ils veulent, mais aucune consigne de vote si les candidats ne sont pas au second tour, c'est ce que j'ai lu ou entendu.
Philippe Juvin : D'abord vous avez raison de rappeler qu'il faut être très humble et quand on donne des consignes de vote, les gens sont libres. On n'est pas propriétaire de ses voix. Ensuite, on n'est pas face à une élection présidentielle, on est face à une élection législative avec 577 cas particuliers, qui sont 577 circonscriptions. (...)