Avec Antoine Léaument, député NFP et Edwige Diaz, députée RN de Gironde
Antoine Léaument, député NFP et Edwige Diaz, députée RN de Gironde, sont les invités politiques de Jean-Jacques Bourdin
Les invités
Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.
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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Mais qui ? Avec qui ? Qui doit gouverner."
Jean-Jacques Bourdin : 8h34, bonjour à toutes et à tous. Le lendemain de législative, pas un invité mais deux invités politiques qui vont se succéder ce matin sur l'antenne de Sud Radio. D'abord Antoine Léaument qui est député LFI réélu de l'Essonne. Antoine Léaument bonjour.
Antoine Léaument : Bonjour Monsieur Bourdin.
Jean-Jacques Bourdin : Et puis tout à l'heure, rappelez-vous, viendra Edwige Diaz qui est députée RN de la Gironde. Bien, Antoine Léaument, regardons les résultats. Le nouveau Front Populaire, trois blocs qui se sont dessinés hier. Ce sont les Français qui ont décidé d'ailleurs. 178 à 182 sièges pour le nouveau Front Populaire. Nous verrons bien les résultats totalement définitifs. Hier soir, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole tout de suite dès 20h02. Il a été clair, il a dit "nous voulons gouverner, le Premier Ministre doit partir. Nous voulons gouverner." Très bien. Mais qui ? Avec qui ? Qui doit gouverner Antoine Léaument ?
Antoine Léaument : Le nouveau Front Populaire. C'est ça l'objectif que nous avons. En tout cas ce que les Français ont voulu de toute évidence puisque nous sortons en tête de cette élection législative contre toute attente. Ce qu'il faut c'est gouverner par les besoins comme nous l'avons proposé. Augmenter les salaires, augmenter le SMIC à 1600€, revenir sur cette réforme des retraites d'Emmanuel Macron. C'est ça qu'il faut faire. Et c'est ça qu'il faut faire si on veut apaiser le pays tel qu'on en a besoin.
Jean-Jacques Bourdin : Ça ce sont des vœux pieux par Antoine Léaument. Je vous explique pourquoi. Je ne vais pas, moi, vous expliquer quelque chose. Je vais vous poser des questions. D'abord, qui ? Premier Ministre. Qui sera proposé comme Premier Ministre au Président de la République ?
Antoine Léaument : Je vais vous dire, l'immense avantage qu'on a, c'est qu'on a l'embarras du choix. Dans les rangs des insoumis, il y a plusieurs personnes qui peuvent...
"Les insoumis ne baissent pas les yeux."
Jean-Jacques Bourdin : Ce sera un insoumis ou pas ?
Antoine Léaument : Moi, je souhaite que ce soit un insoumis. Mais je souhaite que ce soit un insoumis pour une raison simple. C'est parce qu'on a un programme qui est un programme de rupture avec le capitalisme. Et ce programme de rupture, je pense que pour l'appliquer, il faut un chef d'orchestre, Premier ou Premier Ministre, qui soit quelqu'un qui maîtrise ce programme en profondeur et qui réfléchit à une stratégie d'application de ce programme. Il y en a plusieurs dans nos rangs qui peuvent le faire. Jean-Luc Mélenchon, Clémence Guetté, Manuel Bompard, Mathilde Panot. On a plusieurs noms à proposer. Non, mais là, je vous donne des noms de la France insoumise.
Jean-Jacques Bourdin : Oui, ça, j'ai bien compris.
Antoine Léaument : Je comprends que certains ne souhaitent pas que ce soit des insoumis. Mais alors, il faut qu'on nous propose des noms.
Jean-Jacques Bourdin : Au Nouveau Front Populaire, certains ne souhaitent pas que ce soit un insoumis.
Antoine Léaument : J'ai quand même une chose à dire. C'est que nous étions dans un combat frontal avec l'extrême droite. Ce combat, nous l'avons remporté. Et ceux qui ont permis que nous remportions ce combat, c'est beaucoup de gens qui ont voté très massivement pour la France insoumise. Ceux qui sont victimes du racisme, par exemple. Ils voient dans les insoumis des gens qui ne cèdent jamais, qui ne baissent pas les yeux sur ce sujet-là. Et qui, en dépit de toutes les attaques, de toutes les insultes qu'ils reçoivent, ne cèdent jamais et ne baissent pas les yeux. (...)
