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Par avec Sandrine Rousseau

Avec Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris


Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris, est l'invitée politique de Jean-Jacques Bourdin
Les invités

Rendez-vous incontournable du matin, tous les jours à 8h30, les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro d’un Jean-Jacques Bourdin sans filtre. Retrouvez "L'invité Politique" sur Sud Radio et en podcast.

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Jean-Jacques Bourdin avec Sandrine Rousseau

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Jusqu'à quand Gabriel Attal doit-il rester premier ministre ?"

Jean-Jacques Bourdin : 8h34, bonjour à toutes et à tous. Vous voulez savoir, alors parlons vrai ce matin avec Sandrine Rousseau, députée écologiste de Paris, 13e arrondissement. Sandrine Rousseau, bonjour. Réélue au premier tour. De cette élection législative. Sandrine Rousseau, le président de la République, part à Washington, sommet de l'OTAN, important sommet de l'OTAN. Avant de partir, il a renommé Gabriel Attal premier ministre, qui avait présenté sa démission, c'est une habitude républicaine. Il a renommé Gabriel Attal premier ministre. Selon vous, jusqu'à quand ?

Sandrine Rousseau : Eh bien, c'est la question.

Jean-Jacques Bourdin : Jusqu'à quand Gabriel Attal doit-il rester premier ministre ?

Sandrine Rousseau : C'est la question. Et surtout que le détail qui a échappé à tout le monde, mais qui me semble donner un signal, c'est qu'il n'a pas renommé Gabriel Attal uniquement pour les affaires courantes. Il l'a renommé en tant que premier ministre.

Jean-Jacques Bourdin : Afin d'assurer la stabilité du pays.

"Le Nouveau Front Populaire, c'est une alliance qui est issue du mouvement des retraites."

Sandrine Rousseau : Oui, mais pas sur les affaires courantes. Parce qu'en fait, dans ces cas-là, quand on n'a pas la majorité dans l'Assemblée nationale, on peut poursuivre le mandat du premier ministre, le temps de gérer les affaires courantes et de trouver un autre premier ministre. Là, ce n'est pas ce qu'il a dit. Et donc, ce que je soupçonne de la part d'Emmanuel Macron, c'est qu'il fasse ce qu'il fait à chaque fois qu'il est en difficulté, c'est qu'il refuse la défaite et qu'il est capable de tendre, de forcer, d'être dans un rapport presque violent aux institutions pour ne pas perdre la face. Mais à force de ne pas perdre la face, il va mettre le pays en danger. Vraiment, vraiment. Je le pose parce que le Nouveau Front Populaire, c'est une alliance qui n'est pas une alliance de partis. C'est une alliance qui est issue du mouvement des retraites. Il y a les syndicats.

Jean-Jacques Bourdin : Il n'y a pas une alliance de partis. Allez-y, allez-y.

Sandrine Rousseau : Dans tous les cas, c'est issu du mouvement des retraites, de ce mouvement historique qui a eu lieu, etc. Donc, en fait, c'est un mouvement qui vient du fond. Et d'ailleurs, le Nouveau Front Populaire n'aurait jamais pu avoir lieu s'il n'y avait pas eu un mouvement social, une mobilisation de la société civile. Et donc, là, ce qu'il fait, c'est qu'il tente, je pense, de tourner le dos au fait que nous arrivions premiers. D'ailleurs, et je termine là-dessus, je n'ai pas entendu un seul macroniste sur tous les plateaux, et Dieu sait qu'il y en a eu, dire que nous étions arrivés premiers. Comme s'il y avait un déni de notre place dans cette nouvelle Assemblée. C'est un sujet.

"C'est plus que l'élection du pape."

Jean-Jacques Bourdin : Alors, c'est un sujet, oui, mais qu'auriez-vous fait à la place d'Emmanuel Macron, Sandrine Rousseau ?

Sandrine Rousseau : J'aurais nommé un premier ministre issu du Nouveau Front Populaire.

Jean-Jacques Bourdin : Bon, vous auriez nommé un premier ministre issu du Nouveau Front Populaire. Qui ?

Sandrine Rousseau : Soit j'attends que le Nouveau Front Populaire propose un nom, ce qui est en train de se faire, soit moi-même, j'aurais proposé un nom.

Jean-Jacques Bourdin : Non, c'est à Emmanuel Macron de proposer un nom ?

Sandrine Rousseau : Non, non, on va proposer le nom. On est en train de discuter, dans les jours qui viennent, il va y avoir un nom qui va sortir, il va y avoir de la fumée blanche, c'est plus que l'élection du pape.

Jean-Jacques Bourdin : Avant le premier tour, on nous disait, au Nouveau Front Populaire, soyez patient, soyez patient, nous sommes en train d'y travailler. Très bien. (...)

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