Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. Notre invité, il est 8h37 sur l'antenne de Sud Radio ce matin, Annie Gennevard, qui est vice-présidente de l'Assemblée nationale, secrétaire générale des Républicains et députée du Doubs. Bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous, Annie Gennevard, rentrée parlementaire des députés LR à partir d'aujourd'hui à Aix-les-Bains, en Savoie.
- Aix-les-Bains, Michel Barnier connaît bien. Il connaît bien ce département. Alors j'ai une question très claire. D'abord, va-t-il venir ? J'en suis persuadée. Je suis persuadée que Michel Barnier, Premier ministre LR, sera des nôtres pour nos journées parlementaires de la droite républicaine.
- Alors Michel Barnier, Premier ministre LR, y aura-t-il des ministres LR dans le gouvernement de Michel Barnier ? Moi, je pense que nous sommes animés du souhait de le soutenir, de l'aider. Et donc la logique veut que nous ayons des ministres auprès de lui.
- Vous aurez participé à ce gouvernement. Moi, je pense que c'est la logique des choses. Il faut le faire sur des bases claires.
- C'est ce qui est en train de se discuter avec le Premier ministre. Mais Michel est un homme qui a toujours été fidèle à sa famille politique, qui connaît parfaitement les termes du pacte législatif que nous avons mis sur la table.
- Et je suis persuadée qu'il sera attentif à être à nos propositions. Et donc...
- Alors je vous repose la question. Est-ce que vous allez participer ? Je parle pas à titre personnel.
- Oui, oui, bien entendu. Bien entendu. Mais est-ce que les LR vont participer à ce gouvernement ? Moi, je pense que oui. Moi, je vous dis oui. La logique veut que nous participions au gouvernement.
- Ça n'aurait aucun sens que nous ayons un Premier ministre issu de nos rangs qui, évidemment, devra dépasser...
- Parce que Laurent Wauquiez n'était pas chaud.
- Je me souviens de ce qu'il disait il y a quelques semaines.
- Oui, mais il y a quelques semaines, la donne politique était différente. Lorsque nous avons vu que tout était bloqué à l'issue des entretiens qu'on a eus avec le président de la République, aucune solution ne se dessinait. Il faut bien que la France soit gouvernée.
- Donc Laurent Wauquiez a été l'artisan du déblocage. Il a dit « D'accord, on veut bien soutenir un candidat à Matignon, issu de nos rangs, mais sur des bases claires, que sont les propositions du pacte législatif ».
- Oui, mais il y a quelques semaines, la donne politique était différente. Lorsque nous avons vu que tout était bloqué à l'issue des entretiens qu'on a eu avec le président de la République, il a dit « D'accord, on veut bien soutenir un candidat à Matignon, issu de nos rangs, mais sur des bases claires, que sont les propositions du pacte législatif ».
- Donc c'est ça qui nous a fait évoluer. Au fond, les Français n'auraient pas compris qu'alors même qu'ils venaient désavouer la politique du président de la République et qu'ils attendent des solutions parmi celles que nous proposons, que nous refusions l'obstacle. Enfin, ça n'avait aucun sens.
- On ne peut pas se dire « parti de gouvernement » et, lorsque l'opportunité se présente, ne pas y aller.
- Donc on a fait ce choix en responsabilité, mais encore une fois sur une base qui est claire.
- Ce n'est pas pour continuer une politique du même temps.
- Je vais revenir.
- Sur le pacte législatif proposé par les LR, par Laurent Wauquiez et la direction de votre parti, accepté donc par Michel Barnier.
- Que contient ce pacte législatif ? Nous allons en parler. Mais à titre personnel, Annie Gennevard, est-ce que Michel Barnier vous a demandé de participer à son gouvernement ? Alors non, je n'ai pas eu de proposition formelle. Je vois que mon nom circule...
- Oui, au ministère de l'Éducation nationale. Est-ce un pacte ? Un poste que vous accepteriez ? Ah, si la proposition m'en était faite, certainement. Parce que j'ai beaucoup travaillé sur ces questions. Je pense que l'école est un enjeu majeur.
- On l'a identifié, d'ailleurs, dans le pacte législatif.
- C'est aussi ce qu'a rappelé Gabriel Attal à Michel Barnier.
- Oui, oui, bien sûr. Oui, oui, bien sûr, bien sûr. Je comprends. Enfin chaque candidat à la présidentielle a...
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